L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) a appelé mardi à l'arrêt «immédiat» des destructions de sites soufis en Libye et à la protection de ce patrimoine culturel et d'importance religieuse, «dans l'intérêt des générations futures».
Dans un communiqué, la Directrice générale de l'organisation onusienne, Irina Bokova, exprime «sa vive préoccupation face à la destruction et à la profanation de sanctuaires soufis et bibliothèques à Zliten, Misrata et Tripoli en Libye», appelant les auteurs à «cesser immédiatement ces destructions».
Irina Bokova a notamment dénoncé les destructions du Centre islamique de Cheikh Abdussalam Al-Asmar à Zliten, de la mosquée de Sidi Sha'ab à Tripoli, et du sanctuaire de Sidi Ahmed Zaroug à Misrata, affirmant que «la destruction de lieux d'importance religieuse et culturelle ne peut être tolérée».
Dans ce contexte, la directrice générale de l'Unesco exhorte les autorités libyennes et la société civile en général à «prendre toutes leurs responsabilités pour la protection du patrimoine culturel et les sites d'importance religieuse, dans l'intérêt des générations futures».
Irina Bokova s'est félicitée à cet égard que le Gouvernement libyen ait «clairement condamné» la destruction de ces sites, tout en l'assurant de la disposition de l'Unesco à fournir son assistance pour leur protection et leur réhabilitation.
Les autorités libyennes avaient dénoncé samedi la démolition par des islamistes radicaux de Mausolées musulmans, promettant de traquer les responsables.