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François Hollande a demandé à l'Organisation des Nations unies de jouer «un rôle plus important encore dans la période de transition en Centrafrique», indique un communiqué rendu public vendredi soir par l'Elysée.
Dans un entretien au téléphone avec le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, le chef de l'Etat français l'a remercié pour l'action déployée par l'Onu en vue de renforcer la force africaine sur place, la Misca, ajoute la même source.
François Hollande a également souligné dans cet entretien que «l'action de la France visait à protéger l'ensemble de la population centrafricaine des exactions commises à son encontre, sans discrimination».
Selon les services de la Présidence française, le secrétaire général de l'ONU doit rédiger «au plus tard» dans les trois mois un rapport sur la transformation éventuelle de la Misca en une opération de maintien de la paix des Nations unies.
Lors d'un entretien vendredi sur radio RTL, l'archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, a appelé à l'envoi urgent de Casques bleus en Centrafrique.
«Je demande à ce que les forces onusiennes puissent être déployées pour aider l'armée française qui est là et qui fait ce qu'il faut faire, mais les limites, nous les voyons chaque jour avec le déplacement massif de gens (...) ou bien encore avec les éléments incontrôlés qui tirent et qui tuent ou qui empêchent les autres de se déplacer», a-t-il dit.
Depuis le début de l'intervention française en Centrafrique, les violences interconfessionnelles se sont multipliées entre les milices chrétiennes «anti-balaka» et la Séléka, l'ex-rébellion qui a chassé le président François Bozizé du pouvoir en mars 2013.
