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«Doing Business 2014» salue les progrès du Maroc

● Le rapport «Doing Business 2014» salue les progrès du Maroc en matière de réglementation des entreprises
● Le Maroc a rendu plus aisé la création d'entreprises, relève ce rapport annuel du groupe de la Banque mondiale.

«Doing Business 2014» salue les progrès du Maroc
La dernière édition du rapport «Doing Business» du groupe de la BM, salue les progrès réalisés par le Maroc en matière de réglementation facilitant la création d’entreprises. Ph : DR

La dernière édition du rapport «Doing Business» du groupe de la Banque mondiale (BM), rendu publique lundi à Washington, salue les progrès réalisés par le Maroc en matière de réglementation facilitant la création d'entreprises, leur enregistrement, et la fiscalité y afférente.

«Le Maroc a rendu plus aisé la création d'entreprises en réduisant leurs frais d'enregistrement et en éliminant le capital minimum requis pour les Sociétés à responsabilité limitée (SARL)», se félicite ce rapport annuel de référence, intitulé «Doing Business 2014 : Comprendre les réglementations pour les petites et moyennes entreprises».

L'étude du groupe de la Banque mondiale relève également que le Royaume a facilité le transfert de propriété des entreprises et des sociétés en réduisant le temps d'enregistrement de l'acte de transfert de propriété.

Les réformes mises en œuvre par le Maroc en la matière, poursuit-on de même source, ont également facilité la procédure de paiement d'impôts pour les entreprises notamment à travers l'usage d'un système électronique de dépôt et de paiement des cotisations à la sécurité sociale.

Le rapport «Doing Business», réalisé conjointement par l'institution de Washington et la Société financière internationale (SFI), filiale du groupe de la Banque mondiale, mesure la facilité avec laquelle il est possible de créer et d'exploiter une entreprise locale dans 189 économies à travers le monde.

Cette étude annuelle analyse les réglementations d'une économie qui ont un impact sur les entreprises au cours de leur cycle de vie, ce qui inclut leur création et leur gestion, le commerce transfrontalier, le paiement des taxes et impôts et la protection des investisseurs.

Durant la période 2012-13, examinée par l'actuelle édition de «Doing Business», les gouvernements du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord ont continué de faire face à des défis complexes dans l'amélioration de la réglementation des affaires, alors qu'ils sont aux prises avec des troubles politiques et civils.

La Syrie est ainsi l'économie dont l'environnement réglementaire s'est le plus détérioré lors de cette période, selon la même source.

L'étude de la BM constate, par ailleurs, que les gouvernements à travers le monde ont sensiblement accéléré le rythme d'amélioration de la réglementation des affaires dans 114 économies l'année dernière, une progression de 18% par rapport à 2011-12, créant ainsi les bases pour le développement de l'activité des entrepreneurs locaux.

Le rapport, qui marque la 11e édition de la série annuelle «Doing Business» sur la facilité de faire des affaires, a relevé 238 réformes de la réglementation des affaires au cours de l'année dernière, tout en constatant que le rythme des réformes de la réglementation des affaires continue de s'accélérer à la suite de la crise financière de 2008-09.

Il en ressort ainsi que si les économies du monde adoptaient les meilleures pratiques en matière de réglementation de la création d'entreprise, les entrepreneurs passeraient «45 millions de jours en moins chaque année à satisfaire aux exigences bureaucratiques à travers le monde».

«Un meilleur climat des affaires permet aux entrepreneurs de développer leur entreprise et de réinvestir dans leurs communautés, ce qui est essentiel à la croissance économique aussi bien locale que mondiale», a déclaré, à cette occasion, le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim.

«Doing Business constate que les économies avec les meilleures réglementations des affaires sont plus susceptibles d'encourager les entrepreneurs locaux à créer davantage d'emplois, un pas dans la bonne direction pour mettre fin à l'extrême pauvreté d'ici 2030», a-t-il dit.

Le rapport note ainsi que de nombreux pays d'Afrique subsaharienne sont engagés dans des réformes visant non seulement à réduire les réglementations contraignantes mais aussi à créer des institutions juridiques plus solides.  

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