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La plupart des médias américains dressent un tableau sombre de la situation de la femme aujourd'hui dans le monde arabo-musulman, cependant, fait observer vendredi le «Washington Post», la réalité n'est pas aussi dramatique, puisque dans cette région, le Maroc à «pris une voie différente» à travers des réformes visant à promouvoir notamment la condition de la femme.
Dans un article intitulé «Les Femmes arabes : clé du progrès au Moyen-Orient», où la femme dispose d'un «statut précaire» et est «exclue de la sphère économique et politique», le journal américain relève que dès 2004, soit des «années avant le printemps arabe», le Maroc a lancé la réforme du code de la famille.
«En 2004, bien avant le printemps arabe, le Roi a veillé à l'instauration d'une réforme du code de la famille qui octroie davantage de droits aux femmes», souligne le «Washington Post», citant Nezha Hayat, une «femme leader au Maroc et en Afrique dans le domaine des affaires» et la «première marocaine» à siéger dans le Conseil d'administration d'une banque.
«Alors que les autres pays dans la région Mena sont empêtrés dans les violences, le Maroc a pris une voie différente» et affiche une bonne santé économique, poursuit le quotidien dans une tribune signée Jennifer Rubin, citant à titre d'exemple le taux de croissance de l'économie maintenu à 5% depuis 10 ans et ce, «en dépit des convulsions économiques en Europe et des bouleversements politiques au Moyen-Orient».
Et le journal de conclure sur la volonté affichée par le Royaume de réhabiliter l'enseignement pour «préparer les jeunes à l'économie du 21e siècle».
