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Le rideau tombe sur le Festival de Tamawayt

Le Festival Tamawayt s’est clôturé dans une ambiance très festive marquant la réussite de cette septième édition.

Le rideau tombe sur le Festival de Tamawayt
Le compositeur et musicien Rachid Zeroual et le poète Hafid Lamtouni lors de leur prestation.

Les soirées qui ont animé la ville d’Ouarzazate pendant la période du Festival étaient à la hauteur de l’attente. Plusieurs styles musicaux ont pris le relais sur la scène de Tamawayt. Du groupe Douroub de Marrakech jusqu’à Hamid Youkarten d’Agadir, en passant par la troupe «Nafass» de la musique spirituelle, «Les amis des Mouachahat» de Marrakech, Mohamed Mellal d’Ouarzazate et la formation Zeroual de Rabat. Celle-ci a présenté un répertoire tout à fait exceptionnel ayant baigné dans plusieurs styles musicaux du Maroc et d’ailleurs.

Elle a revisité le patrimoine ancestral avec professionnalisme et des arrangements musicaux dénotant d’une recherche profonde et académique. C’est le cas des morceaux morisques, amazighs et spirituels des Hmadcha, avec un grand hommage à Jalal-Eddine Erroumi. Un merveilleux voyage qui nous a menés d’une région à une autre et d’un pays à l’autre, supporté par des musiciens de qualité dont le Maroc peut être très fier. Tous des professeurs qui maîtrisent toutes les musiques du monde. On a eu droit à un concert de qualité présenté sur la magnifique scène dont la scénographie a été réalisée par l’artiste-peintre et scénographe M’hammed Cherifi, qui n’a pas ménagé d’effort pour offrir un tableau artistique digne des grands maîtres de la scénographie : de l’éclairage aux jeux de lumières, en passant par les décors empruntés par les studios de cinéma d’Ouarzazate, dont la charrette du film «Gladiateurs», le «Trône de Cléopâtre», entre autres pièces qui ont mis en relief la scène du Festival. Mais, n’oublions pas que le faiseur de ces merveilles a une longue carrière dans ce domaine et a participé à de multiples manifestations de taille qui lui ont valu des prix en matière de scénographie.

Cette même scène a, aussi, accueilli la formation «Les amis des Mouachahat» dont le programme a plongé l’assistance dans la nostalgie des œuvres immortelles du répertoire marocain et celui du «Mouachah» arabe. Puis c’était au tour du fils de la ville Moha Mellal d’avoir sa part de succès, supporté par un public qui a chanté en chœur, avec lui, ses chansons en langue amazighe. Sans oublier l’apparition de Hamid Yougartine, venu de la perle du Sud Agadir, qui n’a pas manqué de faire impression avec un style de la chanson amazighe très réputée par la recherche qu’il s’est évertué à effectuer pour lui donner une grande portée.

Les poètes ne sont pas en laisse dans cette aventure qui a vu défiler des écrivains de paroles et de sentiments, de révoltes et de souffrances, notamment Faraj Omar Lazrek de Tunisie, Soumia Mhanech d’Algérie, Mohamed Zerhouni, Amina Iqiss et Sanae Mouqit du Maroc. Une belle performance qui a montré une capacité incroyable dans le domaine de la poésie que les organisateurs veulent en faire un point fort à parts égales avec la musique et le chant.

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