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Ouverture du bal avec Adel Imam

Le jour J tant attendu par les passionnés du cinéma et de ses stars est enfin arrivé. Tout Marrakech s’apprête à accueillir les personnalités de renommée internationale du septième art.

Les équipes du Festival ont mené une course contre la montre pour être fin prêtes pour la cérémonie d’ouverture du FIFM. Une cérémonie qui se veut, comme toujours, grandiose et digne de la renommée de cet événement, considéré comme l’un des festivals phares du Royaume et parmi les plus en vue dans le monde.
Cette notoriété a été acquise d’année en année grâce à la riche programmation assurée par des professionnels du secteur, puis par le nombre important des célébrités cinématographiques que draine chaque année la ville ocre. Cette année encore, nombreuses parmi ces stars fouleront le tapis rouge du FIFM qui a invité pour la circonstance les acteurs et des actrices de renommée : Aure Atika, Lolita Chammah, Sonia Rolland, Chrystelle Sint-Louis Augustin, Laura Smet, Pascal Greggory, Sylvie Testud (actrice, réalisatrice et écrivain), Aymeline Valade (actrice et mannequin), Jamal Debbouze et Laurent Lafitte (acteur et humoriste), Pierre Jolivet (réalisateur) et Gilles Taurand (scénariste).

Selon un responsable dans l’organisation du Festival, tout permet à affirmer que cette édition sera une vraie réussite comme les précédentes. «Nous nous attendons à une édition réussie comme toujours». Salwa Zouiten, secrétaire générale de la Fondation du Festival, est très confiante et rassurée, vu les efforts déployés pour mener un autre beau voyage cinématographique. «Nous sommes prêts pour l’ouverture. Nous avons pris toutes les dispositions pour que tout se passe bien, même s’il y a un changement de temps. Nous avons reçu hier plusieurs stars. D’autres arriveront les jours suivants. C’est vrai que le festival garde toujours la même structure avec ses habituelles rubriques. Mais chaque édition possède ses nouveautés sur le plan de la ligne éditoriale. Cette année se caractérise par de très bons films en compétition et deux Marocains à distinguer, pour sortir un peu du cadre international qui règne sur le festival. Il faut aussi dire que le choix de rendre hommage à Adil Iman en ouverture contribuera, sans aucun doute, à la réussite de la première cérémonie», souligne Mme Zouiten.

Rien ne semble faire peur à ces soldats de l’ombre. Ils sont tous optimistes quant au déroulement des activités de cette édition. Pas de doute, puisqu’ils ont tout prévu pour répondre à toute éventualité dans les jours qui viennent. C’est ce qui prouve le côté professionnel de ce staff, habitué à ce genre de manifestations. Toujours est-il qu’il reste vigilant quant aux imprévus de la météo et tout autre événement inopiné. Car il ne faut pas oublier que, durant cette période, les caméras du monde entier seront braquées sur Marrakech et ses invités de marque. Cette année aussi, les invités sont nombreux et célèbres, à commencer par les membres du jury et leur présidente Isabelle Huppert, les cinéastes et les producteurs sélectionnés pour les hommages, Adel Imam, Jeremy Irons, Viggo Mortensen, Khadija Alami et Zakaria Alaoui. Sans oublier la forte délégation japonaise, en hommage au cinéma japonais et ses maîtres et disciples. Les Masterclass verront la participation de réalisateurs venant de trois pays, notamment Alex de la Iglesia (Espagne), Bille August (Danemark) et Benoit Jacquot (France). Le Festival se distingue, aussi, par sa riche programmation dans ses différentes rubriques. Que ce soit celle de la compétition officielle où seront en lice de nouvelles productions, dont la majorité représente les premiers longs métrages de leurs réalisateurs, puis les séances «Coup de cœur» et les compétitions des courts métrages «Cinécoles».


Hommage au Zaïm

Dans la cadre de l’ouverture de cette 14e édition du Festival international du film de Marrakech, un vibrant hommage sera réservé, ce soir au Palais des congrès de la ville ocre, à l’incontournable Adel Imam. Considéré comme l’une des plus grandes stars égyptiennes, Adel Imam se fait connaître du grand public sur les planches dans la pièce de théâtre «L’école des rebelles/cancres». Il commence sa carrière très jeune et côtoie dès lors les plus grands noms de la scène de l’époque, comme Ismaïl Yassin. Sa filmographie impressionnante de plus d’une centaine de titres a débuté dans les années 1960 et s'est poursuivie jusqu’à aujourd‘hui. Elle témoigne de la richesse et de l’éclectisme de son talent : à travers des films où il interprète des victimes de l’injustice et de la pauvreté et où se mêlent humour et tristesse, il dénonce le fanatisme religieux et les extrémistes, comme dans «Le Terroriste» de Nader Galal. Acteur discret n’hésitant pas à aborder à travers ses rôles des sujets politiques et à défendre les minorités, il tient notamment le rôle principal du film «L’Immeuble Yacoubian» de Marwan Hamed.

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