Connexion
Organisé pour la troisième fois, ce congrès est conçu comme une plateforme d’accompagnement des grands projets structurants du Royaume, indique Rachid Boutti, titulaire de la Chaire euro-arabe pour le développement durable de l’Union pour la Méditerranée (UpM). Il est également un espace de rencontres, d’échanges et d’affaires entre professionnels, institutionnels et chercheurs en vue de statuer sur les défis énergétiques à relever et de mettre en avant les opportunités d’affaires qui s’ouvrent également aux investisseurs. La même source indique que le Maroc dispose de gisements importants en énergies renouvelables, notamment pour le solaire et l’éolien en particulier au niveau des zones côtières qui portent sur 3.500 km. L’énergie solaire permet un rayonnement moyen de 5 kWh/m2/jour alors que le potentiel éolien est de plus de 6.000 MW.
Retour sur l'expérience marocaine
Le programme de cette édition comprendra des séances plénières afin de présenter le savoir-faire marocain devant des sociétés de production, de transmission et de distribution d’électricité africaines, des rencontres lors d’entretiens B to B avec des partenaires qualifiés, la tenue de conférences de presse autour de l’émergence des secteurs en question ainsi que des workshops sectoriels et des visites sur site. Plusieurs aspects seront abordés lors de ce symposium et qui seront articulés autour des énergies renouvelables, de la finance carbone et des changements climatiques. Ainsi, le premier jour des débats sera consacré aux défis de l’énergie, à la stratégie, planification, recherche et financement. D’autres intervenants aborderont les principes, la formation et l’industrialisation des énergies non polluantes. Des chercheurs marocains et internationaux présenteront le savoir-faire national dans ce domaine et les différentes d’expériences internationales.
Les meilleures contributions qui seront jugées innovantes seront sélectionnées et publiées dans des numéros spéciaux de la revue «International Electronic Review CREM» alors qu’un livre sera publié avec le concours de l’Université Ibnou Zohr. Un regroupement des collèges doctoraux sera aussi organisé en faveur des doctorants, précise Rachid Boutti.
