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Le Maroc comptera 1.800 km d’autoroutes en 2016

La société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) souffle cette année sa 25e bougie. Depuis sa création en 1989, cette entreprise nationale s’est donné pour objectif principal d’assurer le développement d’infrastructures autoroutières pour les mettre au diapason de la dynamique nationale, notamment en termes de mobilité et de compétitivité. À cet égard, plusieurs contrats programmes ont été conclus entre l’État et la société, dont le dernier couvre la période 2008-2015.

Le Maroc comptera 1.800 km d’autoroutes en 2016
Vue de la cérémonie organisée hier à Rabat à l’occasion du 25 anniversaire d’ADM. Ph. Kartouch

Placé sous le signe de «25 ans d’aménagement et d’engagement», l’anniversaire de la société nationale des Autoroutes du Maroc est une occasion pour les responsables de faire le point sur son bilan et son évolution. Après un quart de siècle d’existence, l’apport de cette entreprise nationale est considérable. En témoigne l’importance du réseau autoroutier actuel, qui est en constante évolution. D’une longueur de 1.511 km, ce réseau permet, aujourd’hui, de relier le Nord au Sud, grâce à la liaison Tanger-Agadir, ainsi que l’Est à l’Ouest, via la liaison El Jadida-Oujda. À l’horizon 2016, ce réseau atteindra une longueur de 1.800 km. Dans cet élan, le ministère de l’Équipement et du transport compte entamer un nouveau programme autoroutier national, permettant de relier le centre du Royaume aux autres régions, comme l’a souligné, hier à Rabat, Aziz Rabbah, ministre de l’Équipement et du transport ,en précisant que ce nouveau programme portera aussi sur le développement et la valorisation de l’expertise nationale dans ce domaine, ainsi que sur la promotion de la bonne gouvernance de la société.

Sur ce point, il convient de rappeler que le mode de fonctionnement et de gestion des ADM a permis à la société d’être retenue parmi les organismes pilotes dans le programme Hakama, mené par le gouvernement et la Banque mondiale pour la mise en œuvre du code marocain de bonnes pratiques de gouvernance des établissements et entreprises publics. Aussi, la société s’est vu décerner, récemment, le label CGEM pour la Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). Il n’est pas étonnant donc que le département de tutelle mise beaucoup sur le partenariat public-privé pour aller de l’avant dans ses projets de construction des autoroutes. Compte tenu de son parcours, l’ADM se positionne aujourd’hui comme l’opérateur de référence dans son domaine. La compétence des ADM est également reconnue au niveau international. En effet, le classement du Maroc ne cesse de s’améliorer. Entre 2012-2014, le Royaume a gagné 17 places, en passant de la 70e à la 53e place à l’échelle internationale en matière d’infrastructures routières et autoroutières. Au niveau continental, le réseau autoroutier national est classé en deuxième position après celui de l’Afrique du Sud. Aussi, le Maroc occupe la septième place en termes de longueur du réseau parmi les concessionnaires européens d’autoroutes. Rappelons ici que la société ADM est membre de l’Association européenne des concessionnaires d’autoroutes et d’ouvrages à péage.

Grâce à son expertise avérée, ADM jouit d’une grande confiance auprès des partenaires internationaux, comme l’a souligné le chef du bureau de la Banque européenne d’investissement (BEI) au Maroc. Ce dernier s’est fortement félicité du partenariat liant la BEI à ADM et qui dure depuis 20 ans. Aujourd’hui, la BEI et ADM sont en train de discuter de leur 10e projet. À noter que tous les 2 ans, la BEI finance un projet d’ADM avec un taux d’intérêt de plus en plus bas. 

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