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Reprise des combats entre milices

De violents affrontements ont repris hier jeudi entre milices rivales autour de l'aéroport de la capitale libyenne Tripoli, après deux jours d'accalmie relative. Depuis la fin de la semaine dernière, les combats entre milices islamistes et forces armées dans plusieurs secteurs de Benghazi ont fait quelque 90 morts. Une importante base militaire est déjà tombée entre les mains des insurgés.

Reprise des combats entre milices
Un avion libyen abattu lors de combats à Benghazi, en Libye, le 29 juillet 2014. Ph. AFP

«Des assaillants ont mené une nouvelle offensive sur l'aéroport, faisant usage d'armes lourdes et légères», a déclaré à l'AFP Al-Jilani al-Dahech, un des responsables de la sécurité et qui se trouvait sur place au moment des faits. M. Dahech, qui dirige la force chargée de la sécurité de l'aéroport, a fait état de «quelques blessés» parmi ses hommes.

Selon des témoins, d'autres combats ont été signalés sur la route de l'aéroport et dans la banlieue ouest de la capitale. Ces derniers combattent aux côtés des miliciens de la ville de Zenten (ouest de Tripoli) que les combattants islamistes de la ville de Misrata (est de Tripoli) tentent de chasser de l'aéroport depuis le 13 juillet. En outre, les pompiers tentaient toujours d'éteindre l'incendie qui ravageait pour la cinquième journée consécutive un immense dépôt de stockage d'hydrocarbures près de Tripoli, provoqué par des roquettes tirées lors des affrontements. Hier, plusieurs explosions étaient entendues depuis le centre-ville, selon un journaliste de l'AFP.

Menace d'effondrement de l'État

Ces combats, les plus violents en près de trois ans à Tripoli, ont fait depuis leur début le 13 juillet une centaine de morts et 400 blessés, selon un dernier bilan du ministère de la Santé arrêté dimanche. L'aéroport est fermé depuis et plusieurs avions ont été endommagés par les combats entre ces anciens compagnons d'armes qui avaient combattu ensemble pendant huit mois le régime du dictateur Mouammar Kadhafi renversé et tué en octobre 2011. La semaine dernière, le gouvernement libyen a mis en garde contre «l'effondrement de l'État». En effet, les combats ont quasiment paralysé la capitale, où banques et administrations sont fermées. Des pénuries de carburant et d'électricité ainsi que des coupures d'eau empoisonnent la vie quotidienne des habitants.

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