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Moscou soutient la formation des forces de sécurité

Moscou soutient la formation des forces de sécurité

Les positions de la Russie et de l’OTAN sur le sort de l'Afghanistan au lendemain du retrait de la majeure partie du contingent international en 2014 se distinguent radicalement. Moscou craint une aggravation de la situation tandis que l'Alliance espère que le pire sera évité. La Russie et l'OTAN sont aussi divisées sur le potentiel de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) : Moscou est convaincue des capacités du bloc militaro-politique qu'elle supervise, alors que l'Alliance le considère comme «sous-développé».

D'après les diplomates russes, tout va mal en Afghanistan. «Il y a une certaine complaisance suite à la décision de l'OTAN de réduire sa présence militaire dans ce pays. Nous ne partageons pas cette approche – nous sommes très préoccupés par l'évolution de la situation en Afghanistan», a expliqué Albert Khorev, chef de la section Afghanistan du second département pour l'Asie auprès du ministère russe des Affaires étrangères (MAE). Selon lui, la violence dans le pays a triplé en 2013 par rapport à 2012, et les rebelles de l'opposition armée ont étendu leur contrôle sur une grande partie du territoire, profitant du départ progressif du contingent militaire international. La production de drogues, qui a augmenté de 50% cette année, contribue également à la montée de l'influence des rebelles, selon le diplomate. L'avenir est tout aussi sinistre à ses yeux : «Les rebelles ont l'intention de déployer tout leur potentiel pendant l'élection présidentielle dont le premier tour aura lieu le 5 avril prochain».

Les perspectives de coopération ne font pas non plus l’objet d’un consensus. Les Russes n'ont pas manqué de rappeler aux représentants de l'Alliance un problème de longue date : la réticence de l'OTAN à coopérer avec l'OTSC. Le représentant permanent de la Russie auprès de l’OTSC, Viktor Vassiliev, résume ainsi ses efforts pour établir des relations avec l'Alliance : «C’est comme frapper dans la porte avec la tête depuis 10 ans».

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