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Le Festival national d’Ahidous reste fidèle à son rendez-vous annuel et tiendra sa quatorzième édition du 15 au 17 août à Aïn Leuh. Trois jours de musique, d’animation et de convivialité… c’est ce que propose le festival qui a gagné en maturité en quatorze ans d’existence. Accueillant des poètes, des artistes et des chercheurs venus de différentes villes, Aïn Leuh se propose comme un forum national pour créer une atmosphère de communication sur ce patrimoine artistique et culturel marocain.
Le festival a pour objectif de préserver et faire connaître l’art d’Ahidous comme un patrimoine musical qui relie le passé au présent dans ses épopées qui reflètent la culture marocaine dans ses différentes facettes d’expression. Ainsi, en plus des débats proposés sur les danses traditionnelles pratiquées par des tribus du Moyen Atlas et du Haut Atlas, le Festival verra la participation de trente-quatre troupes représentant tout le Maroc. Elles viennent d'Ifrane, de Khénifra, d'El Hajeb, de Meknès, de Béni Mellal, de Khémisset, de Sefrou, de Taza et de Boulemane. Ces troupes ont été choisies durant le mois de mai dernier à Meknès par un jury de spécialistes dans l’art d’Ahidous. De quoi enflammer les scènes du Festival et attirer encore une fois un public qui ne cesse de grandir au fil des éditions.
Organisé par le ministère de la Culture en collaboration avec l'Association de Taymat des arts de l’Atlas et la commune rurale de Aïn Leuh, l’évènement sera aussi une opportunité pour la préservation du patrimoine lyrique amazigh à travers son rapprochement des masses et surtout des nouvelles générations. Comme à son accoutumée, le Festival d’Aïn Leuh sera une occasion pour rendre hommage aux grands noms de la musique traditionnelle. Ces «Chioukhs» de l’art d’Ahidous ont su, grâce à leur dévouement, perpétuer un héritage riche et ancestral. Dansé à l'occasion des différentes fêtes et même, l'été, après la moisson, l'art d'Ahidous ne se limite pas à la simple distraction. Il permet surtout de mettre en valeur l'histoire d'une région et reflète sa culture et la beauté de sa nature. Le village de Aïn Leuh, apprécié en période canicule, promet ainsi un festival bien chaud, rythmé par des mélodies amazighes incomparables.
