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Bouteflika limoge Belkhadem, un de ses proches conseillers

L’information a été donnée hier par l’agence de presse officielle APS, citant une source relevant de la présidence de la République : Abdelaziz Bouteflika a écarté Abdelaziz Belkhadem de toute fonction étatique.

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Le Président algérien de la République, Abdelaziz Bouteflika, a mis fin, mardi dernier, aux fonctions de Abdelaziz Belkhadem, en qualité de ministre d'État, conseiller spécial à la présidence de la République, ainsi qu'à toutes ses activités en relation avec l'ensemble des structures de l'État, selon l’APS, l’agence de presse officielle. Cette même source précise, par ailleurs, «que le contact a été pris avec le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN, au pouvoir) à l'effet de prendre les mesures nécessaires afin de mettre fin aux fonctions de Abdelaziz Belkhadem au sein du parti et interdire sa participation aux activités de l'ensemble de ses structures». Abdelaziz Bouteflika est le président d’honneur du FLN.

Belkhadem conteste

Le désormais ex-conseiller du Président algérien, Abdelaziz Belkhadem, limogé mardi de toutes les structures de l'État, a mis en cause la décision de son écartement du FLN : «On ne peut pas remettre en cause ma qualité de militant du FLN. Le parti n'est pas une structure où on nomme et on limoge des cadres», a déclaré M. Belkhadem dans des déclarations parues mercredi dans la presse locale. Et d'ajouter : «Le Président de la République nomme et limoge, ce sont ses prérogatives. Mais la qualité de militant dépend de ma seule volonté». Selon plusieurs observateurs, Abdelaziz Belkhadem, très longtemps homme de confiance du Président Abdelaziz Bouteflika, aurait fait les frais de l'ambition affichée de reprendre en main la direction du FLN, dont il a été évincé en janvier 2013. Il était entré en conflit ouvert avec l'actuel secrétaire général du FLN, Amar Saadani, qui l'a menacé, en janvier dernier, de sanctions pour comportement «irresponsable et condamnable».

Par ailleurs, la presse quotidienne a révélé que M. Belkhadem (69 ans) s'est vu reprocher par le Président Bouteflika le fait d'avoir participé, en début de semaine, à une rencontre sur la transition démocratique en Algérie, aux côtés d'anciens chefs de gouvernement considérés comme des «ennemis» politiques du pouvoir. À ce propos, M. Belkhadem s'est borné à dire : «J'ai été invité en tant qu'ancien chef de gouvernement et j'ai répondu à l'invitation».

Dans un décret incisif rendu public la veille, le Président Bouteflika «a mis fin aux fonctions de Abdelaziz Belkhadem en qualité de ministre d'État, conseiller spécial à la présidence de la République, ainsi qu'à toutes ses activités en relation avec l'ensemble des structures de l'État».

En vertu du même décret, le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, a été chargé de «prendre les mesures nécessaires afin de mettre fin aux fonctions de Abdelaziz Belkhadem au sein du parti et interdire sa participation aux activités de l'ensemble de ses structures».

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