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Casablanca : les actions prioritaires en 2014

Voirie, éclairage public, assainissement, transport en commun et espaces verts figurent, entre autres, parmi les actions prioritaires contenues dans le plan d’urgence, lancé hier au siège de la wilaya.

Le plan d’actions prioritaires 2014 a été lancé, hier, en présence de Khalid Safir, wali du Grand Casablanca, Mohammed Sajid, président du Conseil de la Commune urbaine, Mohamed Chafik Benkirane, président du Conseil de la région et Mohamed Mansar, président du Conseil préfectoral. Une conférence s’est déroulée au siège de la wilaya pour présenter les détails de ce plan salutaire pour la métropole. Voirie, éclairage public, assainissement, transport en commun et espaces verts figurent, entre autres, parmi les actions contenues dans ce plan d’urgence élaboré dans l’optique de rattraper les retards cumulés dans plusieurs domaines. à cela s’ajoute les grands projets structurants en cours de réalisation, comme celui relatif à la dépollution de la côte Est de la métropole ou encore le Parc Sindibad, ainsi que d’autres dont les travaux sont en phase d’être lancés, à l’image du Super collecteur Ouest dont le rôle est de protéger la ville des crues de l’oued Bouskoura. Concernant la voirie, dont l’état de délabrement constitue l’un des maux dont souffret le plus les Casablancais, celle-ci figure parmi les priorités inscrites dans le plan d’urgence.

Du coup, ce volet devra absorber la partie la plus importante du budget alloué aux actions prioritaires. En ce sens, la métropole dispose du réseau le plus dense à l’échelle nationale, avec quelque 5 000 kilomètres de voirie. Chose qui rend complexe sa réhabilitation à travers des travaux de réfection qui doivent être effectués au quotidien. La complexité de la chose puise également ses origines dans le fait qu’il y a obligation de construire de nouveaux ouvrages, au vu du développement de nouveaux pôles urbains et de la croissance continue du parc automobile casablancais.

De manière globale, les besoins de la métropole s’élèvent à plus de 12 MMDH pour faire face aux déficits enregistrés à tous les niveaux. Cependant, ce budget n’étant pas à la portée de la ville, la commune urbaine a plutôt adopté une approche plus réaliste, moyennant un budget raisonnable avoisinant
1,2 MMDH pour couvrir la première tranche du programme d’urgence. Dans cette enveloppe, près de
350 MDH devraient être réservés au financement des infrastructures casablancaises dont la mise à niveau est considérée comme prioritaire.

Les transports en commun, restant en deçà des besoins réels en déplacements, devraient hériter d’une enveloppe de près de 200 MDH dans le cadre du plan d’urgence. Le parc de bus devra être renforcé de quelque 400 nouveaux véhicules. Parallèlement, la réhabilitation du parc de la Ligue arabe et le zoo de Aïn Sebaâ devraient hériter d’un budget de 100 MDH. D’autres budgets seront prélevés sur le montant global dédié à cette première tranche et seront alloués à d’autres projets tels la réfection du Complexe Mohammed V, la résorption des bidonvilles, ou le raccordement de certaines zones aux réseaux d’eau potable, d’électricité et d’assainissement.

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