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Dans son prêche, l'imam a souligné que le Tout-Puissant a voulu que la Oumma islamique soit une communauté homogène et solidaire grâce aux préceptes de la sainte religion, citant plusieurs versets du Saint Coran qui incitent les fidèles à se comporter tels des frères, dont le verset de la Sourate d'Al Imrane : «Vous êtes la meilleure communauté qui ait jamais été donnée comme exemple aux hommes. En effet, vous recommandez le Bien, vous interdisez le Mal et vous croyez en Dieu».
Le Tout-Puissant a envoyé à cette Oumma un prophète généreux et bienveillant pour prêcher la bonne parole et sortir les gens des ténèbres à la lumière et a fait descendre sur lui un livre traçant la voie de la guidance et ordonnant de n'adorer que Dieu qui a fait des humains ses remplaçants sur terre et leur a confié la tâche de veiller à sa construction et à sa préservation, a-t-il rappelé. Dieu a aussi ordonné aux musulmans d’œuvrer à acquérir le savoir et la science dont dépendent la dignité de la Oumma, sa force et son invulnérabilité, a rappelé l'imam, ajoutant que tel a été la Sounna immaculée du Prophète Sidna Mohammed, prière et salut sur lui, une Sounna (paroles et gestes) qui fut scrupuleusement suivie par ses compagnons, méritant ainsi le statut de la meilleure communauté qui ait jamais été donnée comme exemple aux hommes, a poursuivi l'imam.
L'Islam fut et demeure la religion idéale qui énumère les règles les mieux indiquées pour une foi exempte des facteurs de déviation, une foi saine qui recommande le bien, propage les vertus de la fraternité et de la symbiose et répand la liberté, la justice et l'égalité. La sainte religion nous recommande aussi d'être pieux envers Dieu pour accéder au bonheur et à la quiétude dans la vie d'ici-bas et dans l'au-delà, a ajouté l'imam, relevant que la solidarité et la concertation sont autant de valeurs suprêmes prônées par l'Islam, sachant que la sainte religion ne saurait être parfaite que si ces valeurs se conjuguent à la foi sincère, laquelle ne peut être atteinte sans l'adoration du seul Dieu et l'observation de ce qu'il a recommandé et le bannissement de ce qu'il a déconseillé.
L'Imam a cité à ce sujet les hadiths dans lesquels le messager de Dieu dit : «je vous ai laissé deux choses, si vous vous y accrochez, vous ne vous égarerez jamais, le livre d'Allah et la Sounnah de son prophète», et «Le croyant est pour le croyant comme un édifice dont les briques se soutiennent les unes les autres», ajoutant que la fraternité en religion signifie que ses membres sont tels une seule famille, liés par des liens de fidélité à la religion et à la patrie dans sa conception la plus large, comme c'est le cas pour notre Maghreb arabe dont les composantes sont liées par la communauté de la religion, de la langue et des racines, a souligné l'imam. L'orateur a relevé que le rite malékite et la doctrine achaârite nous confèrent par ailleurs un sentiment de rapprochement et de similitude en us et coutumes comme cela ressort du hadith du Messager de Dieu : «L'exemple des croyants dans leur amour mutuel et leur pitié l'un pour l'autre ressemble à l'exemple d'un corps, si une partie du corps sent la douleur, tout le corps souffre de l'insomnie et de la fièvre».
Il a noté que la visite historique de S.M. le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, en Tunisie et ses rencontres avec ses dirigeants ne sont que la parfaite illustration de tous ces principes et de ces valeurs islamiques communes qui contribuent largement à la consolidation des liens de fraternité entre nos deux peuples et qui favoriseront davantage de rapprochement et d'actions communes pour plus de bien, de progrès, de prospérité, de sécurité et de stabilité. À la fin de son prêche, l'imam a imploré le Tout-Puissant de préserver tous les peuples musulmans, en Orient et en Occident, et de couronner de succès les efforts de leurs dirigeants pour leur progrès et leur grandeur.
