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Environ 2 MDH pour soutenir le quatrième art national

La tutelle débloque 1,81 MDH pour soutenir le théâtre. C'est le budget que le ministère de la Culture a décidé de débloquer pour soutenir le théâtre et l’aider à prendre son envol. Cette aide financière s’inscrit dans le cadre du programme de soutien aux projets artistiques et culturels au titre de l’année théâtrale 2013-2014.

Environ 2 MDH pour soutenir  le quatrième art national

Donner un nouveau souffle au théâtre, disposer d'outils utiles à la conception d'un nouveau cycle du secteur et favoriser son décollage. Telle est l’ambition du ministère de la Culture à travers le programme de soutien aux projets artistiques et culturels au titre de l’année théâtrale 2013-2014.
Dans ce sens, le ministère de tutelle vient de débloquer une enveloppe financière de 1,81 millions de dirhams. C’est ce qu’a décidé la commission compétente chargée d’étudier les dossiers après en avoir examiné 65 concernant quatre domaines au terme de sa dernière réunion.

Il s’agit du soutien à treize tournées théâtrales pour 1,155 millions de dirhams. Parmi ces pièces théâtrales retenues dans le cadre de ce deuxième semestre, on cite, entre autres, «Miâadana laâcha» et «Hadda» qui ont bénéficié chacune de 100.000 dirhams pour 10 représentations, «Eurozone» et «Ya Lil ya Aïn» auxquelles la commission a alloué respectivement de 100.000 dirhams pour six représentations et 85.000 pour cinq. Au terme de cette réunion, la commission présidée par l'actrice Naïma Lemcherki et composée de sept autres membres dont Hafida Khouyi, Mohamed Benhsayen et Aziz El Fadili, a décidé d’allouer 175.000 dirhams à six résidences artistiques et ateliers de formation dont 50.000 dirhams pour un atelier d’écriture d’une pièce théâtrale en langue hassanie et un workshop autour de la formation dans le domaine du théâtre et 25.000 dirhams pour une formation sur les techniques du théâtre nomade.
Au registre des festivals et des évènements théâtraux, la commission a réservé 330.000 dirhams à l'organisation et la participation à dix manifestations. Il s’agit, entre autres, de l’évènement Week-end théâtral de l’association «Abâad» ou «Dimensions» de Casablanca qui a bénéficié de 35.000 dirhams et le Festival international du théâtre de Marrakech auquel la commission a accordé 50.000 dirhams. Le théâtre de rue a bénéficié de 150.000 dirhams pour trois projets.
Il y a d’abord 30.000 dirhams pour sept représentations de la pièce théâtrale «Tariqi Massouliyati». À cette pièce de théâtre s’ajoutent deux autres : «Fine ?» et «Errabouze». Les deux-pièces ont bénéficié de 60.000 dirhams chacune pour dix représentations pour la première et six pour la deuxième. Soulignons en fin que la commission avait débloqué 905.000 dirhams au soutien des projets théâtraux au titre du premier semestre de cette même année théâtrale.

Dans ce sens, Messaoud Bouhcine, président du Syndicat des professionnels de théâtre, estime que ces subventions étatiques, même si elles restent insuffisantes et limitées, sont de bon augure pour la refonte du quatrième art national, parent pauvre de la culture au Maroc.
Un secteur qui s’enlise de plus en plus dans le sable mouvant de la crise. Dans ce contexte hanté par de nombreuses zones de conflits, de confusions, de malentendus et de mille et une revendications des professionnels, les nouvelles dispositions, mises en exergue cette année, tendent à donner un nouveau cycle de vie au théâtre. C’est ce que constate également Messaoud Bouhcine, pour qui il existe actuellement une forte volonté pour la remise à niveau de ce secteur vital à plus d’un titre dans le paysage culturel et artistique du pays. Ainsi des dispositions concrètes qui ont été mises en œuvre à partir de cette année théâtrale.
Il s’agit d’un programme de diffusion des pièces de théâtre et d’animation des espaces culturels avec le concours du ministère de la Culture. Et cela s’inscrit également dans le cadre du grand Projet du Maroc culturel.

À cela, s’ajoute la mise en place des moyens financiers et logistiques notamment à l’Institut supérieur des arts dramatiques et d’animation culturelle (ISADAC) de Rabat pour favoriser l’éclosion d’une nouvelle génération de créateurs et combler le vide que connaît le Maroc au niveau de l’éducation artistique qui handicape la pratique théâtrale au Maroc. 

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