L’Afrique du Sud dit non

Un temps pressentie pour organiser l'événement, au cas où le Maroc renoncerait, l’Afrique du Sud a officiellement rejeté la demande de la Confédération africaine de football (CAF) d'abriter la compétition. C’est le président de la fédération sud-africaine, Danny Jordan, qui a annoncé la nouvelle, samedi en conférence de presse à Johannesburg. «La CAN ne se tiendra pas ici. Cette possibilité n’existe pas. La CAF doit discuter du sujet avec le Maroc», a-t-il lancé. La position de l’Afrique du Sud renforce le Maroc dans sa demande de report de l'événement à une date ultérieure, en raison de la propagation de la maladie d’Ebola.
L’Algérie par la voix de son ministre des Sports, Mohamed Tahmi, a décliné également la demande de la CAF pour se substituer au Maroc. Dans une déclaration à une radio locale, le ministre des Sports algérien, Mohamed Tahmi, a expliqué ce refus par le fait que matériellement il serait impossible d’organiser une telle épreuve en trois mois, en précisant qu’aucun des nouveaux stades en construction n’était prêt.

Le Maroc veut toujours un report

Vendredi, le ministère de la Jeunesse et des sports a démenti formellement «l’information» selon laquelle le Maroc aurait renoncé à l’organisation de la CAN 2015. «le Maroc exprime toujours sa ferme volonté d'accueillir la prochaine édition de la CAN», rapporte le ministère dans un communiqué de presse qui constitue un démenti formel aux «allégations» selon lesquelles le Royaume aurait renoncé à l’organisation de la CAN. Le Maroc aurait tout simplement demandé le report en raison de «la propagation rapide du virus Ebola à la lumière des rapports de l'Organisation mondiale de la santé. La décision finale concernant l’organisation de la CAN à temps sera prise le 2 avril lors d’une réunion du comité exécutif de la CAN qui se tiendra à Alger en marge de la finale retour de la Ligue des champions d’Afrique ou, au plus tard, le 3 du même mois lors d’une réunion entre le président de la CAF, Issa Hayatou, et les responsables marocains. Il faut dire que le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui parle de 10.000 contaminations par semaine au mois de décembre, incite à réfléchir. La santé des citoyens du continent passe avant toute autre considération.