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La démission d’Anas El Bouânani de la présidence du KAC a eu l’effet d’un coup de massue sur toutes les composantes du club phare de Kénitra, d'autant plus qu’il n’a avancé comme justificatif que «des raisons personnelles» laissant les fans dans l’ambigüité. Trois semaines plus tard, la formation du Gharb tiendra une assemblée générale extraordinaire avec deux objectifs cruciaux : l’approbation de la démission de Bouânani et l’élection d’un nouveau patron du KAC. Si le premier volet n’a jamais suscité de doutes, le second par contre a longtemps fait jaser les adhérents et les supporters du club. Juste après le désistement du président sortant, plusieurs noms comme ceux de Tariq Belgout, Mohamed Mediouni ou Abdessalam Birouk avaient circulé.
Le dernier a même été plébiscité par plusieurs adhérents et dirigeants du KAC, mais a finalement été lâché en faveur d’un autre candidat : Mohamed El Haloui. Contacté par nos soins, le vice-président et porte-parole du club, Rochdi Chellaoui, revient sur ce changement de cap : «Birouk était investi du soutien des adhérents et des membres du comité, une quarantaine de personnes au total, et nous avions presque fixé le sort de la présidence. Cependant, et après un bref voyage, j’ai été surpris d’apprendre que lesdits partisans de Birouk avaient désigné un nouveau candidat, un adhérent de longue date, Mohamed El Haloui. Il est donc l’unique candidat en lice et devrait être désigné président».
Les supporters légèrement soulagés
Contrairement à Rochdi Chellaoui, les supporters du KAC (notamment les Hellalas Boys, ultras du club qui ont appelé à une présence massive cet après-midi lors de l’A.G.E), ont largement apprécié la nouvelle figure devant prendre les rênes du club. Considéré comme l’un des plus anciens adhérents de la formation, El Haloui jouit également d’un autre soutien de taille : celui de Youssef Chippo, conseiller technique sous la présidence de Bouânani et pressenti président délégué sous le mandat d’El Haloui. Après avoir légèrement renfloué ses caisses et s’être assuré de disputer ses matchs à Kénitra, la saison prochaine, le KAC devra pouvoir compter sur un président capable de hisser le club au-delà de la zone électrique du classement du championnat national. Une zone que le KAC a souvent fréquentée pendant la dernière décennie.
