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L’éradication des bidonvilles annoncée pour 2014

Lors d’une rencontre organisée vendredi dernier avec le gouverneur par intérim, Mustapha Amer, ce dernier a dévoilé l’état d’avancement de l’opération de relogement qui concerne 936 familles.

L’éradication des bidonvilles annoncée pour 2014
En février 2013, vingt-six familles avaient postulé pour bénéficier de l’opération, contre 56 durant le même mois en 2014.

Ben M’sik, préfecture sans bidonvilles en 2014. Même si la formule a de quoi susciter le scepticisme des plus ravis, plusieurs indicateurs versent dans le sens de l’éradication des bidonvilles d’ici la fin de l’année dans cette préfecture qui comptait, dans les années 80, près de 12 000 baraques. Valeur d’aujourd’hui, de source officielle, seul un millier de logements insalubres est encore debout. Selon Mustapha Amer, gouverneur par intérim, l’année 2013 a été marquée par une adhésion soutenue des bidonvillois au programme de relogement destiné à cette préfecture.

C'est ainsi que le projet Al-Fadl, qui permettra le relogement des habitants des bidonvilles, commence à sortir de terre. À ce jour, quelque 300 habitations ont déjà été construites, ainsi qu’une école, deux centres de santé et une mosquée, entre autres infrastructures essentielles. Ce lotissement profitera également aux bidonvillois de la préfecture d’arrondissements Moulay R’chid. Selon M. Amer, au niveau de Ben M’sik, ce sont 936 familles qui bénéficieront de cette opération de relogement. À raison de deux familles par lot de terrain, d’une superficie pouvant aller de 80 à 100 m², ce sont ainsi 468 parcelles qui ont été équipées et viabilisées pour cette opération. Chaque famille s’acquitte de la somme de 20 000 DH pour l’acquisition du lot de terrain. L’on indique aussi que pour la première fois, les bénéficiaires d’une opération de relogement se retrouvent de facto avec leur titre foncier en poche.

Au 28 février 2014, et sur une période d’une année, 671 familles reconnues éligibles ont déjà déposé leurs dossiers et 599 baraques ont été démolies, soit un taux de 69% si on se réfère au nombre des bénéficiaires. À titre comparatif, en février 2013, 26 familles avaient postulé pour bénéficier de l’opération, contre 56 durant le même mois en 2014.

Comme pour toute opération similaire, celle-ci ne s’est pas déroulée sans heurts. De manière logique, une fois que le recensement de la population concernée est effectué, l’opération est dite close et, généralement, c’est au moment où l’on voit les prémisses du projet que d’autres prétendants au relogement apparaissent. C’est le cas de jeunes vivant sous le toit familial qui se sont mariés après le recensement, mais qui ne pourraient être bénéficiaires, car au bouclage de l’opération, ils étaient célibataires. À ce propos, 256 cas d’exclusion ont fait l’objet de recours.

Dans ce lot, 51 dossiers ont été acceptés. C’est le cas notamment de femmes divorcées ayant été dans l’obligation de refaire leur vie dans le giron familial. De même, les personnes dont les dossiers ont été jugés non éligibles en commission locale ont la possibilité de faire recours auprès de la commission régionale. 

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