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Jeudi 28 Mars 2024
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L’export des produits halal aiguise les appétits

La troisième édition de l’Expo Halal International qui se tiendra à Casablanca du 25 au 27 septembre constitue une nouvelle occasion pour le Maroc de s’intégrer dans la chaine de valeur de l’export halal, dont le potentiel est énorme.

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Une autre occasion se présente pour permettre au Maroc de négocier une place sur le très prometteur marché du Halal. Casablanca abrite, en effet, la troisième édition de l’Expo Halal International du 25 au 27 septembre 2014. Les organisateurs de ce salon, qui attire plus d’une vingtaine d’entreprises aussi bien nationales qu’internationales, comptent en faire un levier pour permettre au Royaume de s’intégrer dans la chaine de valeur de l’export halal, dont le potentiel est énorme. Celui-ci pèse, d’après Najib Mikou, directeur général de Maroc Taswiq et président du Club Halal Export, plus de 1,5 milliard de consommateurs dans plus de 100 pays et un peu plus de 700 milliards de dollars, avec une croissance annuelle constante à deux chiffres. «Imaginons que le Maroc tire seulement un milliard de ce marché, ce serait extraordinaire», lance-t-il, lors d’une conférence de presse jeudi dernier à Casablanca, dont l'objet était la présentation de ce salon qui se tient à la Foire internationale de Casablanca. Une ambition d’autant plus légitime que le Maroc a tous les atouts pour se faire une place sur ce marché, d’après M. Mikou.

Premièrement, explique-t-il, le Maroc a une image de pays exportateur de produits agroalimentaires, ce qui le prédispose à intégrer ce marché plus facilement que les pays voisins qui n’ont pas cette vocation agricole. Deuxièmement, le Maroc est l’un des rares pays qui ont une norme halal reconnue sur le plan international. D'autant plus que cette norme est consensuelle, selon Mohamed El Ouahdoudi, président du salon Expo Halal International. Elle a eu, en effet, explique-t-il, l’aval aussi bien du département de l’Industrie et du commerce que de celui des Affaires islamiques, contrairement à la Tunisie par exemple. Il suffit donc de procéder à la certification des produits selon cette norme pour pouvoir accéder à ce marché qui profite beaucoup plus aux non-musulmans qu’aux musulmans, est-il noté. Plus de 92% de ce marché est, en effet, entre les mains des opérateurs européens et américains, souligne M. Mikou qui indique que la part du Maroc dans ce marché est presque nulle. En plus du business que cela créera pour les opérateurs marocains, le pays peut également mettre à profit les atouts cités pour attirer les multinationales à investir dans le pays dont ils peuvent faire leur base à l'export, estime M. Mikou. Certaines ont déjà franchi le pas, à l’instar de Nestlé, illustre-t-il. 

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