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Lekjaa à Yaoundé pour défendre la requête du Maroc

Fouzi Lekjaa défendra aujourd’hui à Yaoundé la demande du Maroc de reporter la CAN à une date ultérieure en raison de la menace de l’épidémie Ebola. Accompagné du directeur du pôle Épidémiologie au ministère de la Santé et du ministère de la Jeunesse et des sports, Lekjaa expliquera les raisons de la requête marocaine. Reste maintenant à savoir si son discours convaincra le président de la CAF, Issa Hayatou. Réponse le 2 novembre lors de la réunion du comité exécutif de l’instance de football africaine.

Lekjaa à Yaoundé pour défendre  la requête du Maroc
Au premier plan, Issa Hayatou (à gauche) et Fouzi Lekjaa (à droite).

Après sa demande de reporter la CAN à une date ultérieure en raison de la menace Ebola, le Maroc défendra aujourd’hui à Yaoundé auprès du président de la CAF, Issa Hayatou, sa position. Une délégation composée du président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, de son vice-président, Noureddine Bouchehati, de son conseiller, Said Belkhayat, du ministère de la Jeunesse et des sports, Mohamed Ouzzine, du secrétaire général du ministère, Karim Akkari, et du responsable du service épidémiologie du ministre de la Santé, a quitté hier le Maroc à destination du Cameroun. Cette délégation devra rencontrer ce matin Hayatou qui entre d'un voyage en Namibie. Cette rencontre demandée par la partie marocaine vise à exposer au président de la CAF les raisons qui ont poussé le Maroc à demander ce report. «On part à Yaoundé pour essayer de convaincre le président Hayatou de reporter à une date ultérieure la CAN tout en la maintenant sur le sol marocain. Le travail de la partie marocaine consistera à démontrer au président de la CAF que le virus Ebola est un cas de force de majeure qui justifie le report», nous a indiqué une source au sein de la délégation. Le travail de persuasion sera axé sur le volet médical en essayant de montrer qu’Ebola constitue une menace réelle pour la santé publique lors des grands rassemblements humains.

Deux dates pour organiser l’événement

C’est le responsable du service Epidémiologie au ministère de la Santé qui va essayer de présenter la menace en se basant sur le rapport de l’OMS. Outre la défense de la position du Maroc qui insiste toujours sur le report tout en sauvegardant la compétition au Royaume, la délégation marocaine devra faire deux propositions de date à Hayatou pour organiser l’événement. La première serait d’organiser le tournoi fin mai et début juin juste avant le mois sacré du Ramadan. La seconde est carrément de reporter l’événement à l’année prochaine et à la même période. Deux dates raisonnables. Reste maintenant à savoir si Hayatou sera convaincu par les arguments qui lui seront présentés ou pas. La réponse le 2 novembre lors de la réunion du comité exécutif de la CAF à Alger.

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