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Le projet de dépollution de la côte Est de la métropole avance bon train. À ce jour et de manière globale, le projet a été réalisé à hauteur de 90%. Le taux de dépollution (traitement des eaux usées avant leur rejet en mer) au niveau de Casablanca étant actuellement de 45%, cet ouvrage en cours de réalisation permettra à la métropole, à la fin de l’année en cours, d’atteindre un taux de dépollution de 100%. En effet, prévue initialement en 2017, la mise en service du projet a été avancée à décembre 2014.
Les opérations de remorquage et de coulage (immersion dans le fond marin) du tuyau PEHD de l’émissaire marin de Sidi Bernoussi sont achevées. Entreposé depuis sa réception de la Norvège au port de Mohammedia, le tuyau a été déplacé et installé au site central de Sidi Bernoussi avec succès. Pour garantir le bon déroulement de cette étape cruciale du projet, il fallait s’assurer que les opérations répondent à toutes les conditions de faisabilité et de sécurité.
Moyens maritimes adaptés, outils sophistiqués… Lydec a fait appel à des techniques de pointe. En effet, au port de Mohammedia, des opérations ont également porté sur la préparation de lests et blocs stabilisateurs en béton afin d‘assurer la stabilité du tuyau PEHD une fois posé en fond marin. Aujourd’hui, cet équipement salutaire pour l'environnement est quasi prêt. Prochaine étape : préparation du système de diffusion des eaux usées prétraitées, mise en place de la manchette de connexion avec la partie terrestre de l’émissaire et tests de leur bon fonctionnement.
Lancé en 2011, le système de dépollution de la côte Est constitue l’un des plus grands projets en cours de réalisation à Casablanca. Il s’agit d’un système antipollution (SAP) ayant hérité, pour sa mise en place, d’une enveloppe de 1,453 MMDH, le plus gros investissement jamais consenti par Lydec. L’ouvrage est conçu de manière à collecter les eaux usées le long de la côte Est, du port de Casablanca jusqu’à Mohammedia, sur une distance de 24 km. Les rejets hautement polluants seront par la suite traités avant d’être évacués en mer. D’une longueur de 2,2 km et d’un diamètre de 2,1 mètres, l’émissaire marin a pour principal rôle d’évacuer les eaux usées prétraitées pour ne pas altérer les côtes.
Selon les normes internationales, la zone s’étendant le long des plages et atteignant jusqu’à 300 ou 350 mètres à l’intérieur de la mer doit être protégée contre tout risque de pollution. Cette opération représente une des grandes étapes de la réalisation du Système anti-pollution (SAP) du littoral Est de Casablanca, le plus grand projet porté par Lydec depuis le démarrage du contrat de gestion déléguée en 1997.
