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Lancement des travaux de construction de l’École Centrale

La cérémonie de lancement des travaux de l'École Centrale Casablanca a eu lieu lundi à Bouskoura, en présence notamment de Moulay Hafid Elalamy, Lahcen Daoudi et Hervé Biausser, directeur de l'École Centrale Paris.

Lancement des travaux de construction  de l’École Centrale
La cérémonie s’est déroulée en présence de Hervé Biausser, directeur de l’École Centrale Paris. bPh. AICPress

Fruit d’un partenariat innovant entre l’École Centrale Paris et le Gouvernement marocain, matérialisant un modèle de gouvernance inédit au Maroc, la nouvelle École Centrale de Casablanca, qui va s’implanter à Bouskoura, accueillera sa première promotion dès septembre 2015. En effet, la cérémonie de lancement des travaux de construction du nouveau campus a eu lieu lundi 27 octobre.
La cérémonie s’est déroulée en présence de Hervé Biausser, directeur de l’École Centrale Paris, Mohamed Boussaïd ministre de l’Économie et des finances, Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, et Charles Fries, Ambassadeur de la République française au Maroc.

Les travaux du campus de l’École Centrale Casablanca devraient être achevés pour une rentrée de la première promotion dès septembre 2015. Le campus a été entièrement pensé pour faire le lien entre l’homme qui y évolue et la forêt qui l’entoure. C’est un lieu de vie respectueux des exigences du développement durable, conçu pour favoriser l’épanouissement et le développement des étudiants. «L’École Centrale Casablanca sera une École Centrale de plein exercice, partageant la même vision de l’enseignement et de la recherche que Centrale Paris et le même niveau d’exigence», a précisé Hervé Biausser, directeur de l’École Centrale Paris, durant le lancement des travaux. Et d’ajouter : «Centrale Casablanca regorge d’ambitions. Elle veut être une école leader sur l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest. Sa pédagogie sera innovante et elle sera largement ouverte sur l’entreprise, faisant de l’insertion professionnelle de ses diplômés sa priorité N° 1».

Selon Ghita Lahlou, directrice de l’École Centrale Casablanca, l’objectif est d’offrir au Maroc une formation basée sur un enseignement technique et scientifique solide, aux mêmes standards de qualité et d’exigence qu’à Paris. Fruit d’un partenariat d’État à État signé en présence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du Président de la République française François Hollande en avril 2013, l’École Centrale Casablanca est un modèle pionnier de gouvernance des établissements d’enseignement supérieur au Maroc. Le modèle de gouvernance de l’École est basé sur un dispositif «public-public» initié par la signature du partenariat et géré par une fondation ad hoc.

Ce partenariat lui confère le statut d’école publique marocaine, pilotée par un conseil d’administration tripartite composé de personnalités indépendantes, de représentants de l’École Centrale Paris et du ministère de l’Industrie, du commerce de l’investissement et de l’économie numérique, en collaboration avec le Ministère de l’Économie et des finances, et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres. Elle délivrera un diplôme d’État marocain, qui devrait être reconnu, après homologation, comme diplôme national français.

Centrale Casablanca offrira une large palette de possibilités d’échanges internationaux, notamment avec les autres Écoles Centrales, ainsi qu’avec de nombreuses institutions internationales à travers des partenariats existants. Pour les étudiants, c’est l’opportunité de commencer leur formation dans une école marocaine, avec une ouverture sur un cursus international. À terme, Centrale Casablanca formera 200 ingénieurs d’État de très haut niveau chaque année. Les étudiants passeront au total entre 12 et 18 mois en entreprise. Cette présence massive dans le cursus interviendra tout au long de la scolarité : le stage opérateur de première année (6 semaines), le stage de seconde année à l’international (6 mois), la césure (optionnelle) entre la seconde et la troisième année (12 mois), et le stage obligatoire de fin d’études (6 mois).
En outre, tout au long de leur scolarité, les étudiants travaillent sur des projets, qui sont réalisés pour des entreprises partenaires, souvent dans les locaux de ces entreprises. Ces projets représentent jusqu’à une journée par semaine. 

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