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Le pont à haubans de Sidi Maârouf est dans le pipe

Le projet du pont à haubans de Sidi Maârouf va enfin se concrétiser, après un retard de plusieurs années. L’ouvrage a pour but de fluidifier la circulation dans le carrefour en dirigeant le flux entre Sidi Maârouf et la RN 11 vers Casablanca et inversement.

Le pont à haubans de Sidi Maârouf est dans le pipe
Maquette permettant de visualiser ce à quoi devrait ressembler le projet une fois achevé.

Parmi les ouvrages destinés à faciliter la circulation et l’accès à Casablanca, l’échangeur de Sidi Maârouf demeure celui dont la réalisation a connu le plus de problèmes, et donc de reports, de suspensions, et en fin de retard. Finalement, l’ouvrage voit le bout du tunnel, puisque c’est une société marocaine de travaux publics qui a été retenue pour la réalisation du projet.

Le pont va décongestionner, à terme, un carrefour considéré comme l’un des points noirs de la métropole, étant donné le flux incessant de véhicules qui passent par cette zone, en plus du passage du tramway qui gène encore plus la circulation. Il desservira plusieurs destinations, dont le quartier d’affaires de Sidi Maârouf, la route nationale 11, l’aéroport Mohammed V, Californie, Aïn Chock, etc.

L’ouvrage, qui sera d’une longueur de 225 mètres, sera sous forme d’un pont à haubans pour drainer les flux directs entre Casablanca et l’aéroport Mohammed V (niveau 1), deux trémies pour les flux directs entre Sidi Maârouf et la route nationale numéro 11 vers Casablanca et deux giratoires circulaires nord et sud implantés sur cette même RN 11. L’ouvrage comprendrait en plus une plateforme pour le tramway.
Le projet, financé principalement par la commune urbaine de Casablanca, la Direction générale des collectivités locales (DGCL) et le ministère de l’Équipement, du transport et de la logistique, devrait être livré dans plus de deux ans, et nécessitera une enveloppe de 315 MDH.

Les travaux, qui comprennent les terrassements, les giratoires et le raccordement à l’ouvrage, démarreront dès l’approbation du marché, dans un délai de 2 mois au plus tard.
Le retard accumulé dans la mise en place du projet était dû au fait qu’au moment de faire des choix sur la forme que devrait prendre cet échangeur, en 2008, deux conceptions s’affrontaient. La wilaya penchait à l’époque pour un ouvrage d’art en surface, c’est-à-dire des ponts pour décongestionner ce grand carrefour de la ville.

Elle estimait que le creusement de trémies n’était pas vraiment nécessaire à court terme vu les études réalisées sur l’évolution des flux de la circulation. La deuxième conception penchait vers un ouvrage plus grand, qui pourrait transiter plus de véhicules. Après que la deuxième option a été retenue, le lancement de l’appel d’offres avait été suspendu, en raison du changement de la conception du projet à cause de la mise en place de la voie du tramway. Aujourd’hui, le projet semble être sur la bonne voie !

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