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Le match, qui s’est déroulé devant plus de 10.000 spectateurs enthousiastes, a été marqué par l’expulsion du joueur Abdellatif Noussir, ex-MAS (89e min) pour jeu violent, et par un mini-tifo des fans widadis avec une banderole qui réaffirment ainsi leur soutien à leur club fanion : «Nous sacrifions nos âmes et notre sang pour le WAC». Rajeuni à outrance après le départ de plusieurs joueurs talentueux sous d’autres cieux, le MAS a dilapidé une précieuse occasion de scorer (7e min) à la suite d’une regrettable mésentente entre Tagnaouti et El Azizi. Ce dernier, qui fait partie de la jeune relève, a fait preuve de combativité, mais manque encore d’expérience.
Le WAC, renforcé également par de jeunes loups, a riposté par le virevoltant Reda El Hajhouj, qui a donné du fil à retordre à la défense fassie, notamment aux 21e et 38e minutes, mais l’imprécision de l'attaquant et la vigilance du gardien vétéran Aziz El Qinani étaient au rendez-vous.
En seconde période, les deux techniciens Franck Dumas (MAS) et John Toshack (WAC) ont opéré des changements pour donner du tonus aux lignes d’attaque, mais sans grand succès. Cependant, l’intégration de l’Argentin Ezequiel Gustavo et Walid El Karti a été pertinente puisqu’ils ont perturbé, avec l’apport d’El Hajhouj et Berrabeh, la défense locale et ont failli faire mouche à plusieurs reprises, mais le portier El Qinani était intraitable. Ce match nul est jugé «logique et équitable» avec un MAS satisfait d’avoir décroché son premier point devant le grand WAC, qui lui totalise, de ce fait, quatre unités en deux matches en ce début du Botola Pro.
Une troisième confrontation mettra aux prises le MAS et le WAC, mercredi à Fès, et ce au titre du match retour comptant pour les huitièmes de finale de la Coupe du Trône. Au match aller, le MAS a surpris le WAC sur le score d’un but à rien, avec la complicité de Berrabeh qui a marqué contre son camp.
