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Le président du directoire d'Holcim Maroc vient d’être nommé au poste de directeur régional pour l'Afrique et le Moyen-Orient du groupe suisse. Dominique Drouet, qui reste à la tête de la filiale marocaine, succède ainsi à Javier de Benito qui quitte «pour se lancer dans un nouveau défi professionnel en dehors du Groupe Holcim Ltd», annonce le groupe zurichois. Le nouveau responsable de la région verra ses nouvelles fonctions effectives à compter du 1er janvier 2015. Drouet aura à sa charge le pilotage de l’activité sur les huit pays où Holcim Ltd est présent. Il s’agit, pour l’Afrique du Nord, du Maroc et de l’Égypte. Plus au Sud, l’industriel est implanté au Nigéria, en Côte d’Ivoire et en Guinée. Au Moyen-Orient, la multinationale est présente aux Émirats arabes unis, au Qatar et au Liban. La région Afrique/Moyen-Orient compte pour un peu plus de 545 millions d’euros dans les ventes nettes globales du groupe sur la période allant de janvier à septembre 2014, soit 4,57% (4,59% sur la même période de 2013).
Dominique Drouet a rejoint Holcim en 1994 en tant que président-directeur général de Holcim Outre-Mer. En 1999, il est nommé chef de la direction de Holcim Liban. Il occupe son poste actuel de président du directoire depuis 2004. Sa nouvelle nomination a-t-elle un lien avec le projet de fusion des groupes Holcim-Lafarge qui nécessite une réorganisation avec, notamment, des cessions d'actifs ? Non, selon le management de Holcim Maroc. «Le nouveau directeur régional a une bonne connaissance de la zone dont il vient d’hériter. Et il a fait ses preuves dans un des marchés importants de la région, à savoir le Maroc».
Pour rappel, au Maroc, le rapprochement stratégique entre Lafarge (35% des ventes et 32% de la capacité de production nationale en 2013) et Holcim Maroc (23% des ventes et 20% des capacités) permettrait la naissance d’un leader incontestable sur le marché cimentier marocain (www.lematin.ma). En termes de ventes, celui-ci disposerait d’une part de marché théorique agrégé d’environ 55%, selon une note de recherche d'Attijari Capital. Le nouvel ensemble détiendrait notamment 6 cimenteries avec une capacité de production annuelle de 11,2 millions de tonnes, contre 19,9 millions pour l’ensemble du marché. Ce niveau représente 56% des capacités de production totales du secteur.
