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Célébration de l’art de l’improvisation arabe

Après avoir pris son envol avec le Festival «Mawazine, Rythmes du monde», le projet artistique «Takassim Wa Mawawil» continue son bonhomme de chemin, avec le soutien du ministère de la Culture, afin de perpétuer une tradition ancestrale qui met en valeur l’art de l’improvisation arabe.

Célébration de l’art de l’improvisation arabe
Les différents musiciens ont célébré l’Andalousie à travers l’art du flamenco, avec une fusion magistrale en clôture du festival, célébrant différents genres musicaux.

La dernière édition, organisée en ce mois de décembre, en dit long sur la réussite de l’événement devenu très convoité par les passionnés de ce genre musical. Le concepteur du projet n’est autre que le compositeur et musicien du luth Nasser Houari, qui fait de ces trois jours de musiques un havre de rencontres entre musiciens marocains et d’autres venant de différents pays.

«L’idée principale est la mise en valeur d’artistes sur le plan instrumental et vocal. Ce sont, en général, des musiciens et des vocalistes, qui n’ont pas eu la chance ou l’occasion de briller à travers leurs dons, que sollicite ce festival afin de les faire produire en compagnie d’artistes de renom venant d’autres pays. C’est le cas, cette fois-ci, du virtuose Chapi Pineda qui a fait fusion avec des musiciens marocains», souligne le luthiste Nasser Houari.
On ne peut que saluer ce dernier pour cette note musicale qui redonne de la fraicheur à des airs authentiques et d’autres créés pour la circonstance, dont la musique arabe peut en être fière. Cette année, ce sont encore des musiciens de grande qualité qui ont emporté les mélomanes à travers des fusions des plus raffinées et recherchées. Il s’agit du virtuose espagnol Chapi Pineda et son groupe qui se sont produits aux côtés d’autres artistes marocains, avec un répertoire aussi riche que varié. Sans oublier la chanteuse de flamenco Veronica Moyano Ayllon qui a ébloui le public par sa voix énergique et mélodieuse aux côtés des superbes voix de Abdesslam Khalloufi et Amine Elmahi.
Sur la thématique de «L’improvisation musicale, génie et création», les différents musiciens ont célébré l’Andalousie à travers l’art du flamenco, avec une fusion magistrale en clôture du festival, célébrant différents genres musicaux. Puis, une composition inédite présentée par un groupe de musiciens marocains, sélectionnés et dirigés par Nasser Houari, et celui de Chapi Pineda, puisant dans le patrimoine commun arabo-andalou pour mettre en avant les dimensions esthétiques et universelles de l’apport marocain aux domaines des arts et de la culture.

Chapi Pineda et ses compères n’ont pas manqué de revisiter, à leur manière, une partie du répertoire de la musique andalouse pour le grand plaisir du public présent. Ce même groupe a, également, animé des master class de flamenco, à la Villa des arts de Rabat, au profit d’étudiants et personnes averties dans le domaine musical. Le grand public, quant à lui, a eu le privilège d’assister à des ateliers, concernant la guitare, le chant et la percussion, qui furent réalisés par des artistes talentueux espagnols et marocains. Tel est l’esprit du festival qui prône le dialogue et le partage. Par ailleurs, et pour clore en beauté la cinquième édition «Takassim et Mawawil», un vibrant hommage a été rendu à Mohammed Larbi Messari, en reconnaissance de son apport dans les domaines de l’information, des arts et de la diplomatie et au renforcement des relations culturelles entre le Maroc et l’Espagne. 

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