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Le Maroc avance de 16 places dans le classement Doing Business

Le Maroc monte à la 71e place dans le classement 2015 de la Banque mondiale, à la faveur des réformes engagées. Il fait mieux que l’Égypte (112e), la Jordanie (117e) et l’Algérie (154e), mais moins bien que la Tunisie (60e).

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Le climat des affaires continue de s’améliorer au Maroc. En témoigne l’édition 2015 du rapport «Doing Business» qui place le Royaume à la 71e position, contre la 87e une année auparavant. Le Maroc fait ainsi mieux que l’Égypte (112e), la Jordanie (117e) et l’Algérie (154e). Cependant, il est devancé par la Tunisie qui pointe au 60e rang dans le classement de la Banque mondiale. De l’autre côté de la rive méditerranéenne, les deux principaux partenaires commerciaux du Maroc, la France et l'Espagne, arrivent aux 31e et 33e places respectivement. Pour sa part, la Turquie est 55e. Plus globalement, le titre de pays dont le climat est le plus «business-friendly» au monde revient à Singapour, alors que celui de premier pays arabe favorable aux affaires est adjugé par les Émirats arabes unis (22e place dans le classement mondial).

Si le Maroc gagne 16 places dans ce classement 2015, c’est grâce aux réformes qu’il a engagées. À commencer par la gestion des permis de construire où le Maroc obtient une note de 77,89 sur 100. Sur ce critère, il passe de la 83e place en 2014 à la 54e en 2015. Côté infrastructures, le Royaume gagne 6 places en matière d’accès à l’électricité. Sa note de 74,39 sur 100 lui a permis de passer du 97e au 91e rang.

Les formalités pour s’acquitter des différentes taxes font également partie des critères pris en comptes dans le classement. Sur ce registre, le Maroc obtient le score de 77,69 sur 100. Une note qui lui fait gagner 12 marches par rapport au classement précédent, le propulsant ainsi à la 66e place.

Le classement général du Maroc aurait pu être meilleur s’il n’avait pas perdu des places sur d'autres critères. À l’exemple de la création d’entreprises (délais, coûts, etc.) où le pays a rétrogradé de 19 places pour occuper la 54e, avec une note totale de 90,33 sur 100. Même tendance pour la protection des investisseurs et le règlement de l’insolvabilité où le Maroc perd du terrain. Il est respectivement 122e et 113e, soit une chute de 7 places pour le premier critère et de 44 pour le second.

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