Connexion
Cette première musicale présente une série de concerts avec des titres immortels qui enchanteront, sans aucun doute, les mélomanes assoiffés d’airs de qualité et de compositions de rêve.
Avec ce nouveau projet, le Maghreb sera à l’honneur en compagnie du chef d’orchestre très réputé Fayçal Karoui. Cette initiative d’envergure régionale vient à point nommé pour mettre en exergue les potentialités musicales dans le Maghreb et pour consolider les relations de fraternité entre les peuples de ces pays, donnant, pour ainsi dire, un bel exemple d’un Maghreb uni et solidaire.
«Ce qui est certain, c'est que cette rencontre entre musiciens du Maghreb sera unique et j'espère de tout cœur que ce ne sera que le début d'une longue collaboration musicale entre l'Algérie, la Tunisie et le Maroc qui, au sein de cet orchestre, accordent leur voix à l'unisson pour porter au plus haut les couleurs de la musique et du Maghreb», déclare la virtuose au piano et directeur artistique du festival Printemps musical des Alizés à Essaouira, depuis 2011.
Les équipes de la Fondation Ténor pour la Culture indiquent qu’après 18 ans de présence active dans le domaine de la musique, elles ont souhaité s’investir dans ce nouveau projet consistant en la création d’un orchestre philharmonique maghrébin. «Je pense que les musiciens ont été triés sur le volet. Il s'agit de musiciens maghrébins, évoluant dans des orchestres professionnels maghrébins et européens de très haut niveau, et qui ont répondu présents pour vivre cette expérience unique, qui s'annonce très riche et forte en symbole», souligne Dina Bensaid, qui accompagnera l’Orchestre Philharmonique du Maghreb pour cette première apparition en tant que soliste. Celle-ci étant très connue pour ses nombreuses prestations à succès aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. Ces premiers concerts compteront, aussi, l’interprétation de la soprano algérienne Amel Brahim-Djelloul, très appréciée par le timbre de sa voix. Selon les initiateurs du projet, la création de cette formation a pour but de tisser des ponts culturels entre les trois pays d’Afrique du Nord.
«Le projet porte une symbolique force de rapprochement entre peuples voisins et utilise pour cela le langage universel de la grande musique». D’où le choix d’œuvres emblématiques du répertoire classique, tels la 5e symphonie de Beethoven et «le 2e concerto pour piano» de Rachmaninov. En plus d’une partie lyrique reprenant de grands airs d’opéra comme «Les Noces de Figaro» qui sera interprétée par Amel Brahim-Djelloul. «Les pièces sont à la fois des œuvres très publiques, mais aussi d'une grande expressivité. «Le 2e concerto de Rachmaninov» par exemple est un monument du répertoire pianistique. Il est le summum de l'expressivité et du romantisme dans lequel Rachmaninov confie beaucoup de ses sentiments personnels. En ce qui concerne les œuvres interprétées par Amel Brahim Djelloul, ce sont également la crème du répertoire vocal, Mozart ayant une plume particulièrement géniale pour l'opéra, c'est un instrument qu'il maîtrise à merveille et auquel il a énormément apporté. Quant à «la 5e symphonie de Beethoven», elle ne se présente plus, mais ce qui est drôle à souligner, c'est qu'elle véhicule un sentiment patriotique très fort, puisque Beethoven était à l'époque un grand admirateur de Napoléon Bonaparte», précise Dina.
Cinq concerts sont prévus pour cette rentrée 2015, dont celui du 7 janvier à Rabat, deux à Casablanca (les 8 et 9), un à Tanger (le 11) et le 13 à Marrakech. Sans oublier le concert spécialement réalisé en partenariat avec l’École internationale de musique et de danse.
