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Le Maroc, une «plateforme attrayante» pour les investisseurs américains

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Le Maroc est en passe de devenir un «hub» d'investissements et de finance dans le continent africain et au-delà, à la faveur d'une politique «intégrée» et «anticipative» et d'une infrastructure au diapason des normes internationales, a affirmé, mardi à Washington, le président de la Chambre de commerce des États-Unis au Royaume, Walter Siouffi, rapporte la MAP. «Grâce à une dynamique réformatrice qui anticipe les besoins des investisseurs étrangers et une infrastructure de pointe, outre une main-d'œuvre hautement qualifiée, le Maroc se positionne désormais comme une “plateforme incontournable” d'affaires dans la région», a précisé M. Siouffi qui intervenait lors d'une conférence organisée au siège de la Chambre américaine de commerce sur le thème «Le Maroc, porte d'entrée vers trois continents».

Il a rappelé dans ce cadre le nombre croissant d'entreprises internationales opérant dans des secteurs névralgiques, comme ceux de l'aéronautique et des finances, qui choisissent le Maroc pour élargir le spectre de leurs activités, relevant que ces multinationales sont encouragées par les infrastructures mises à leur disposition, telles la zone franche aéronautique de Casablanca, Midparc et la place financière «Casablanca Finance City» (CFC).

Selon la même source, M. Siouffi, également président-directeur général de Citibank Maghreb, a, en outre, souligné que le Maroc avait mis en place des mesures «concrètes» dans la perspective d'encourager et de protéger les investissements, ajoutant que ces démarches avaient favorisé une ouverture sur le monde et une réorganisation institutionnelle modernisée. Il a, par ailleurs, fait observer que le Maroc, fort de ses atouts économiques et de sa position géographique stratégique, constituait une «plateforme attrayante» pour les entreprises américaines qui ambitionnent d'explorer les opportunités sur les marchés africain et européen.
Pour sa part, Robert Tashima, éditeur en chef pour l'Afrique de l'Oxford Business Group (OBG), a affirmé que le Maroc offrait d'«énormes» opportunités d'investissement aux entreprises et aux compagnies américaines dans plusieurs secteurs clés. «Le Maroc a procédé à des réformes significatives dans le but de simplifier les procédures d'investissement en se dotant notamment d'un régime fiscal simplifié et modernisé», a précisé M. Tashima qui a également mis en avant le développement «impressionnant» au niveau des infrastructures de transport et la multiplication des zones franches dans plusieurs régions du Royaume. M. Tashima a appelé, dans ce cadre, les hommes d'affaires et les entreprises américains à tirer profit de l'essor économique que connait le Royaume et de sa proximité géographique avec l'Europe pour élargir leur champ d'activités et d'investissement.

Dans le même ordre d’idées, Julianne Furman, directrice de Polydesign, un équipementier installé à la Zone franche de Tanger, a fait observer que le Maroc était engagé dans le renforcement de ses infrastructures d'exportation, notamment à travers la mise en place de zones franches adaptées, à l'instar de celles de Casablanca et de Nador. Elle a ajouté à cet égard que la Zone franche d'exportation de Tanger constituait une «success-story» qui a permis à l'entreprise qu'elle dirige d'exporter ses produits vers des marchés lointains comme le Mexique et la Chine.

De son côté, Moulay Hafid Belghiti, directeur exécutif de Waga Engineering, une entreprise spécialisée dans l'aéronautique et l'automobile installée à Casablanca, a estimé que le Maroc était en passe de devenir une plateforme de «référence» dans le domaine de l'industrie aéronautique, ajoutant que l'implantation à Casablanca du géant canadien «Bombardier» en est la parfaite illustration. Il a relevé à cet effet l'apport de l'Institut des métiers de l'aéronautique (IMA) de Casablanca qui met à la disposition des grandes entreprises de ce domaine une main-d'œuvre «hautement qualifiée», rompue aux exigences du métier.

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