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Engagement du Maroc dans la promotion des énergies renouvelables

Engagement du Maroc dans la promotion des énergies renouvelables
La promotion de l'économie verte vise à réduire la dépendance du Maroc vis-à-vis des énergies fossiles.

L’engagement du Maroc dans la promotion des énergies renouvelables et la préservation de l'environnement a été souligné, lundi à Bruxelles, à l'occasion d'une conférence sur l'initiative citoyenne européenne «End Econcide», un néologisme construit à partir d'écosystème et génocide.

«Depuis plusieurs années, le Maroc connait, sous l'impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI, des avancées majeures en matière de développement de l'économie verte et la protection de l'environnement», a souligné Ahmed Alami, membre fondateur de l'Association des anciens ministres de l'Environnement et dirigeants internationaux pour l'environnement (AME-DIE).

Une action plurielle, fondée sur une vision claire et des objectifs bien déterminés, est menée à cet effet pour réduire la dépendance du pays des énergies fossiles et accompagner son développement économique et social, a-t-il indiqué, citant quelques-uns des chantiers lancés dans ce sens par le Royaume.

Les actions du Maroc se veulent aussi une contribution aux efforts de la communauté internationale pour la préservation de l'environnement, a souligné l'ancien ministre de la Santé, notant toutefois que les dispositifs nationaux ont besoin d'être complétés par un véritable droit international de l'environnement et des institutions puissantes qui puissent les mettre en œuvre.

D'où l'idée, selon lui, de la création d'une Cour pénale internationale de l'environnement qui permettrait d'obtenir une protection effective internationale des écosystèmes, notant que cette proposition trouve un écho favorable au Maroc. «Si le Royaume pouvait être l'un des premiers pays émergents à soutenir la proposition d'amendement du Statut de la Cour pénale internationale, qui sera remise au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et que celui-ci accepte de convoquer une conférence de révision, cela enverrait un signal fort au reste de la communauté internationale», a souligné, M. Alami, qui est président du Parti de l'environnement et du développement durable.

Il a, par ailleurs, relevé que l'action environnementale ne peut être que plurielle, en insistant sur l'impératif de mettre en place des politiques publiques capables de s'imposer face aux considérations financières et économiques de court terme et défendre un développement réellement soutenable.

Créée en 2010, l'AME-DIE a pour vocation de réunir tous ceux qui ont occupé des fonctions ministérielles ou équivalentes dans le domaine de l'environnement, pour qu'ils mettent en commun leurs expériences pour défendre un développement réellement soutenable, valoriser les efforts de lutte contre le changement climatique, promouvoir une protection efficace de la biodiversité et mener une politique de prévention des menaces pesant sur la santé publique.

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