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Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

4,4% de croissance pour l'économie nationale en 2013

L'activité agricole s'est ressaisie de 19% l'année dernière, permettant au pays une croissance honorable au moment où le PIB hors agriculture affichait une hausse de seulement 2,3%. Soit pratiquement deux fois moins qu'en 2012.

4,4% de croissance pour  l'économie nationale en 2013
Le comportement du secteur agricole a été déterminant dans la croissance économique en 2013.

Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) confirme. L’économie marocaine a crû de 4,4% en 2013 contre 2,7% en 2012, selon les comptes nationaux provisoires établis par l'institution. Une croissance en déca des prévisions d'autres producteurs de statistiques. Il en était ainsi du Centre marocain de conjoncture (CMC) qui s’attendait à une hausse du PIB de 4,8% au terme de l'année écoulée. Soit le même niveau prévu par le ministère des Finances. Le Fonds monétaire international (FMI) était encore plus optimiste, pronostiquant un taux autour de 5%. Finalement, les 4,4% annoncés par le HCP ont été atteints à la faveur d'un rebondissement de l’activité agricole, les activités non agricoles ayant ralenti comme le montrent les comptes nationaux provisoires.

En effet, explique le HCP, la valeur ajoutée agricole en volume a augmenté de 19%, contre une baisse de 8,9% en 2012, au moment où celle des activités non agricoles a enregistré un accroissement de 2% au lieu de 4,3% une année plus tôt. Le comportement du secteur agricole a donc été déterminant. En effet, le taux de croissance du PIB hors agriculture s’est élevé à peine à 2,3% en 2013, d’après le HCP, au lieu de 4,4% en 2012. Autre caractéristique de l’évolution de l’économie nationale en 2013, la bonne contribution des échanges extérieurs à la croissance. En effet, les échanges extérieurs nets ont contribué positivement à la croissance économique, avec 1,6 point, alors que leur contribution avait été quasi nulle l’année précédente. Les exportations de biens et services ont progressé de 2,4% en volume en 2013 au lieu de 2,6% en 2012, tandis que les importations ont accusé une baisse de 1,5% contre une augmentation de 1,7%.

De son côté, la demande intérieure a consolidé sa contribution à l’économie. La participation de la demande finale intérieure à la croissance est passée de 2,6 points en 2012 à 2,8 points l'année suivante. Une performance due essentiellement aux ménages, dont les dépenses de consommation finale en volume ont maintenu le même taux de croissance qu’en 2012, soit 3,7%, contribuant ainsi pour 2,2 points à la croissance, indique le HCP. La consommation finale des administrations publiques s’est certes accrue elle aussi, mais elle s’est inscrite en ralentissement. Elle est ainsi passée de 7,9% en 2012 à 3,7% en 2013, participant pour 0,7 point à la croissance au lieu du double en 2012. La formation brute de capital fixe, indicateur mesurant essentiellement l'investissement matériel, a également connu un tassement. Elle s’est améliorée de 0,2%, soit 1,4 point de moins que l'exercice précédent, avec une contribution à la croissance de l’ordre de 0,1 point au lieu de 0,5 en 2012. 

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