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La croissance du PIB se tasse

L'économie nationale n’aurait progressé que d’environ 2,5% au premier trimestre 2014. Elle devrait encore ralentir à 2,3% le trimestre suivant, sous l'effet d'une baisse de 3,9% de la valeur ajoutée agricole.

La croissance du PIB se tasse

L’économie nationale a tourné au ralenti au premier trimestre 2014. Elle fait les frais notamment d'une activité agricole dont les performances sont relativement moins bonnes que l’année dernière. Heureusement que les activités non agricoles frémissent, dans le sillage d’une reprise de la demande étrangère, européenne notamment.

Ainsi, selon les derniers chiffres publiés par le Haut Commissariat au Plan (HCP), la croissance économique nationale n’aurait progressé au premier trimestre 2014 que d’environ 2,5%, alors qu’elle affichait 4,5% un trimestre plus tôt. Elle devrait encore ralentir au deuxième trimestre, pour se situer à près de 2,3%. Cette décélération s’explique essentiellement par une contribution négative du secteur primaire à la croissance globale, après une campagne agricole exceptionnelle en 2013, indique le HCP. En effet, la valeur ajoutée agricole aurait reculé de 3,4% au premier trimestre 2014, suite au retour des conditions climatiques difficiles, notamment en début de campagne. C’est ce que montre le bilan pluviométrique qui a connu un déficit de 28% à fin janvier 2014, par rapport à la même période d’une année normale et 30,1% par rapport à la même période une année auparavant. Cette situation aurait pesé lourdement sur les travaux d’ensemencement des cultures précoces, notamment les céréales, dont la superficie emblavée n’aurait pas dépassé 4,78 millions de ha, à la mi-février, en baisse de 20,2%, en variation annuelle.

En revanche, les activités hors agriculture auraient légèrement accéléré au premier trimestre, avec une croissance de 3,5%, contre 2,2% observé le trimestre précédent. Ces activités sont dopées essentiellement par la demande extérieure. Pour le deuxième trimestre 2014, le HCP prévoit une nouvelle baisse des activités agricoles (-3,9%), et ce, en dépit d’une atténuation progressive des effets du déficit pluviométrique du début de l’année. En effet, explique le HCP, même si cela devrait améliorer le développement de la plupart des cultures, la réduction des superficies semées continuerait de pénaliser les performances de la production végétale. En revanche, les activités hors agriculture continueraient à profiter de l’accroissement du commerce mondial et d’une amélioration de l’environnement international, notamment de la zone euro, principal partenaire du Maroc. De ce fait, la demande mondiale adressée au Maroc retrouverait du tonus. Le HCP table sur une progression de 5,3%.

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