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Le mois d’octobre n’a pas été très favorable à l’activité industrielle. C’est ce que fait ressortir l’enquête mensuelle de conjoncture dans l’industrie pour le mois d’octobre dernier réalisée par Bank Al-Maghrib et qui évoque la coïncidence de ce mois avec la célébration de la fête de Aïd Al-Adha. Les résultats de cette enquête font, en effet, état d’une quasi-stagnation de l’activité, qui provient d’un comportement différencié des diverses branches industrielles. Et c’est la branche «chimie et parachimie» qui a tiré son épingle du jeu, avec une production qui aurait augmenté en octobre selon près des deux tiers des industriels.
Par contre, la production était en recul dans l’agroalimentaire pour 59% des industriels sondés, dans l’industrie textile, de l’habillement et du cuir pour 36% des entreprises.
Dans les industries électriques et électroniques, la production fait du surplace en octobre, puisque 40% des entreprises de la branche déclarent une stagnation. S’agissant des industries mécaniques et métallurgiques, les déclarations des industriels de la branche sont partagées entre une hausse (40%) et une baisse (36%) de la production. De ce fait, le taux d’utilisation des capacités (TUC) s’est établi au même niveau que le mois précédent, soit 69%, après avoir été en hausse en septembre 2014. Cet indicateur est tiré vers le haut par la «chimie et parachimie» où le TUC a progressé pour se situer à 69%, au moment où il a stagné dans le «textile et cuir» (66%) et a baissé dans les autres branches. En ce qui concerne les ventes, elles auraient cédé à la baisse dans l’ensemble des branches. Cette contreperformance est due plus au marché local, où l’on observe un repli des ventes, qu’au marché étranger qui a affiché une stagnation. Ainsi, globalement les ventes ont baissé de 57% dans l’agroalimentaire, 45% dans l’industrie textile, de l’habillement et du cuir. De même, les ventes auraient baissé selon 2 entreprises sur 3 dans les industries chimiques et parachimiques, selon 68% de l'échantillon dans les industries mécaniques et métallurgiques et pour 44% dans les industries électriques et électroniques.
Par branche d’activité, la contraction des ventes dans la «chimie et parachimie» auraient touché l’ensemble des sous-branches, excepté l’«industrie chimique» où elles auraient augmenté. Pour les industries «mécaniques et métallurgiques», les ventes sur le marché local auraient reculé dans l’ensemble des sous-branches, au moment où celles sur le marché étranger auraient augmenté, notamment pour le «travail des métaux» et l’«industrie automobile». Concernant les nouvelles commandes, elles auraient régressé en octobre pour l’ensemble des branches. Une évolution due essentiellement au marché local où l’on enregistre une baisse des commandes, tandis que celles provenant de l’étranger auraient stagné. Conséquence : les carnets de commandes se seraient établis à un niveau inférieur à la normale.
