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Le secteur privé, clé de voûte du développement des provinces du Sud

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Le secteur privé devra jouer un rôle majeur dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau modèle de développement pour les provinces du Sud, qui prévoit des incitations importantes au profit des sociétés marocaines désireuses d'investir au niveau du sud marocain, a estimé, dimanche à Casablanca, le professeur universitaire et membre du Conseil économique, social et environnemental (CESES), Abdellah Mouttaqui, rapporte l'agence MAP.

M. Mouttaqui, qui intervenait lors d'une conférence sur «le nouveau modèle de développement pour les provinces du sud : enjeux et perspectives africaines», organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), a estimé que ce programme, aussi vital que stratégique pour le Maroc, a été réalisé en concertation avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et les différents acteurs économiques des provinces du Sud. Le CESE a, en ce sens, formulé nombre de recommandations relatives à l'amélioration du climat du travail dans les provinces du Sud et de l'attractivité fiscale, ainsi qu'au règlement des problèmes liés au foncier, le but étant de drainer le maximum d'investissements dans le cadre de l'accompagnement par le secteur privé de la mise en œuvre de ce programme ambitieux, a-t-il poursuivi. Il s'agira, en effet, de hisser les investissements du secteur privé à hauteur de 50%, dans le cadre des mesures destinées notamment à réduire de moitié le taux de chômage dans les provinces du Sud, estimé actuellement 15,1%, a affirmé M. Mouttaqui, déplorant le fait que la contribution actuelle ne dépasse pas les 3,5 milliards de DH, contre 11 milliards d'investissements de l'État. De telles démarches sont de nature à faire des provinces du Sud un hub économique et social de toute la région de l'Afrique de l'Ouest, le Sahara marocain étant bien placé pour jouer le rôle de pont économique et culturel avec l'Afrique, en droite ligne avec la stratégie africaine du Royaume, visant à développer davantage la coopération Sud-Sud, a-t-il encore dit.

D'autres intervenants ont insisté sur l'importance du volet culturel et la nécessité d'en faire un pilier du développement durable dans les provinces du Sud, pour relever les défis de la croissance économique, des droits de l'Homme et de la qualification de l'élément humain, rappelant, à cet effet, la politique de régionalisation avancée qui implique la réédification des structures de l'État dans le cadre de la mise en œuvre de la décentralisation.  

 

Le secteur privé devra jouer un rôle majeur dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau modèle de développement pour les provinces du Sud, qui prévoit des incitations importantes au profit des sociétés marocaines désireuses d'investir au niveau du sud marocain, a estimé, dimanche à Casablanca, le professeur universitaire et membre du Conseil économique, social et environnemental (CESES), Abdellah Mouttaqui, rapporte l'agence MAP. M. Mouttaqui, qui intervenait lors d'une conférence sur «le nouveau modèle de développement pour les provinces du sud : enjeux et perspectives africaines», organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), a estimé que ce programme, aussi vital que stratégique pour le Maroc, a été réalisé en concertation avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et les différents acteurs économiques des provinces du Sud. Le CESE a, en ce sens, formulé nombre de recommandations relatives à l'amélioration du climat du travail dans les provinces du Sud et de l'attractivité fiscale, ainsi qu'au règlement des problèmes liés au foncier, le but étant de drainer le maximum d'investissements dans le cadre de l'accompagnement par le secteur privé de la mise en œuvre de ce programme ambitieux, a-t-il poursuivi. Il s'agira, en effet, de hisser les investissements du secteur privé à hauteur de 50%, dans le cadre des mesures destinées notamment à réduire de moitié le taux de chômage dans les provinces du Sud, estimé actuellement 15,1%, a affirmé M. Mouttaqui, déplorant le fait que la contribution actuelle ne dépasse pas les 3,5 milliards de DH, contre 11 milliards d'investissements de l'État. De telles démarches sont de nature à faire des provinces du Sud un hub économique et social de toute la région de l'Afrique de l'Ouest, le Sahara marocain étant bien placé pour jouer le rôle de pont économique et culturel avec l'Afrique, en droite ligne avec la stratégie africaine du Royaume, visant à développer davantage la coopération Sud-Sud, a-t-il encore dit.D'autres intervenants ont insisté sur l'importance du volet culturel et la nécessité d'en faire un pilier du développement durable dans les provinces du Sud, pour relever les défis de la croissance économique, des droits de l'Homme et de la qualification de l'élément humain, rappelant, à cet effet, la politique de régionalisation avancée qui implique la réédification des structures de l'État dans le cadre de la mise en œuvre de la décentralisation.  n L.M.

 
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