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Zaki serait-il trop sûr de gagner ?

À trois mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations 2015, l’entraîneur national, Badou Zaki, parie sur une victoire finale des Lions de l’Atlas. Trop confiant ?

Zaki serait-il trop sûr de gagner ?
Séance d'entraînement de la sélection nationale. bPh. Saouri

«Ça serait une honte de ne pas gagner la Coupe d’Afrique chez nous», c’est en substance ce qu’a indiqué Badou Zaki dimanche sur le plateau de l’émission Lmatch de Medi1 TV. Alors le patron des Lions de l’Atlas est-il trop sûr de lui ?
A priori oui puisque l’ancien Ballon d’or africain n’a jamais cherché à édulcorer ses propos tout au long de l’émission. Pourtant, les Lions de l’Atlas n’ont jamais vraiment maîtrisé leurs adversaires en matchs amicaux même s’il faut admettre que l’équipe nationale est sur une pente ascendante depuis quelques mois. Les hommes de Zaki viennent d’aligner trois victoires de rang respectivement contre la Libye, la Centrafrique et le Kenya. Cela suffira-t-il pour remporter la CAN ? Difficile de répondre en l'état actuel des choses. Mais l’ancien capitaine des Lions de l’Atlas se montre confiant. Il juge le travail qu’il a accompli jusqu’à présent très important puisqu’il a permis de redonner une âme à la sélection nationale.

Le patron des Lions de l’Atlas s’est même montré dithyrambique vis-à-vis de son travail. «Je ne peux qu’être confiant. Nous avons exploité à merveille le stage de l’été au Portugal, El Jadida et Moscou. On a réussi pendant cette période à responsabiliser tout le monde et à repartir sur de bonnes bases. Pendant ce stage, je ne voulais pas parler tactique avec mes joueurs. Ce qui est important est de nouer le dialogue avec les joueurs et d'apprendre à les connaître et surtout leur expliquer ce que j’attends d’eux. Aujourd’hui, j’ai déjà en tête 70 à 80% des 23 joueurs qui seront appelés pour la CAN», a-t-il précisé.

La confiance excessive de Zaki peut être, également, interprétée comme un message à destination des supporters qui ne croient pas trop aux chances de l’équipe nationale pour les rassurer et les inciter à revenir dans les gradins. Si c’est le cas, cette méthode risquerait de se retourner contre lui si l’équipe nationale tarde à convaincre.

El Kaoutari n’entre plus dans les plans du sélectionneur

Pour une fois, Zaki a répondu sans langue de bois aux questions relatives à ses choix. Il a indiqué sans détour qu’Abdelhamid El Kaoutari n’entrait plus dans ses choix. «Je lui ai donné sa chance lors du stage du Portugal, mais il ne m’a pas convaincu», a-t-il assuré. Voilà qui a le mérite d’être clair.

Concernant, Oussama Assaidi, le sélectionneur national a indiqué qu’il compte le rappeler s’il revient à son meilleur niveau tout comme Marouane Chamakh. «S’il y a quelqu’un qui connaît le mieux Chamakh, c’est moi. S’il parvient à retrouver tous ses moyens, il sera un atout bénéfique pour la sélection». Concernant un éventuel report de la CAN, le patron des Lions de l’Atlas estime qu’il faudra attendre le 2 novembre pour décider des mesures à prendre. Si la CAN est maintenue à la date prévue, il n’y aura aucun changement dans le programme de préparation de la sélection nationale. Mais si la compétition est reportée à une date ultérieure, Zaki se réunira avec Nourddine Bouchehati pour programmer d’autres matchs amicaux de préférence avec des nations de football bien huppées. 

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