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Le Real comme à la maison

Le Real Madrid a frappé un grand coup, lors de la première demi-finale de la Coupe du monde des clubs, en écrasant Cruz Azul (4-0). Si Ronaldo n’a pas marqué, le contingent merengue a fait montre d’une force offensive et défensive frôlant la perfection.

Le Real comme à la maison
L'attaquant madrilène, Karim Benzema, a éclaboussé de son talent la rencontre face à Cruz Azul.bPh. Saouri

Cela devait être une mission relativement facile pour le Real Madrid, mais la demi-finale de la onzième édition de la Coupe du monde des clubs s’est transformée en une véritable démonstration de force de la part du club espagnol.
Les Madrilènes ont glané une victoire (4-0) sans appel et ont prouvé à qui en doutait encore qu’il s’agissait de la meilleure équipe au monde, en attendant une très probable victoire en finale, samedi prochain.
Deux heures avant le coup d’envoi, des milliers de spectateurs ont garni les travées du Grand Stade de Marrakech, même à la suite de la délocalisation après que la pelouse du Complexe Prince Moulay Abdellah est devenue impraticable. Le match ne tarde pas à démarrer et c’est Karim Benzema qui fait parler la poudre en premier, à travers un tir qui frôle le montant droit de Corona.

Décomplexés, les Mexicains tentent de passer par les ailes, où l’excellent Rojas est très vivace. Mais c’est bien le Real qui ouvre le score par le héros de Lisbonne, Sergio Ramos, qui profite de la sortie hasardeuse de Corona pour placer un coup de tête sans gêne (15e), bien servi par le mathématicien allemand Toni Kroos. Ronaldo rend la pareille au public tout acquis à sa cause, en enchainant les dribbles sur le côté gauche.
Les «Cimentiers» mexicains poussent vers l’avant et Rojas met un vent à Marcelo avant d’être bloqué par Ramos. Mais la dangerosité vient des champions d’Europe, qui doublent la mise à la 36e minute, par Benzema, opportuniste sur le centre de Dani Carvajal, un peu chanceux au débordement.

La machine assoit sa supériorité

Bien que mené, Cruz Azul ne baisse pas les bras et Mariano Pavone, en véritable renard, s’écroule après un léger contact avec Sergio Ramos. L’arbitre désigne le point de pénalty. Cependant, alors qu’il incarnait la confiance samedi face au Wester Sydney, le capitaine Torrado échoue en envoyant la balle sur les mains d’Iker Casillas (39e), lui aussi largement acclamé par la plèbe. Une chance unique, gâchée par le vétéran et un coup dur pour une équipe qui n’avait montré aucun complexe d’infériorité.

Forcément, au retour des vestiaires, le moral en prend un coup. D’autant plus qu’à la 50e minute une action initiée par Isco, récupérant la balle dans sa moitié de terrain, arrive dans les jambes de Benzema, qui décale adroitement Ronaldo. Le Portugais sert sur mesure Gareth Bale au second poteau, qui n’a plus qu’à pousser la gonfle de la tête, faisant vibrer les filets pour la troisième fois de la soirée.

Un but signé la triplette «BBC», comme tant d’autres depuis l’arrivée du Gallois à Madrid. Tout devient alors plus facile pour les Espagnols. Le Ballon d’or 2013 se laisse même aller à tenter le but impossible, d’abord par une retournée acrobatique, puis en tentant le coup du foulard. Deux actions bien captées par le keeper international mexicain. La frappe de Barrera sur le poteau méritait peut-être un meilleur sort, mais la machine de Carlo Ancelotti n’a jamais vraiment été inquiétée, si ce n’est par un centre-tir de Rojas, renvoyé par un irréprochable Casillas. À défaut de marquer, Cristiano se charge de distiller les offrandes à ses coéquipiers. À un quart d’heure de la fin, il sert Isco aux abords de la surface, lequel ne trouve aucune difficulté à se jouer de la défense et à battre du plat du pied Corona. La suite du match a été beaucoup plus une gestion du résultat, surtout après la sortie de Ramos, qui se plaignait de douleurs dans la cuisse gauche.
Sans jamais vraiment être inquiété, le Real Madrid signe une victoire étincelante et donne rendez-vous au monde, samedi sur cette même pelouse, pour peut-être remporter le seul titre manquant à sa vitrine copieusement garnie. 


Témoignages

Carlo Ancelotti, entraineur du Real Madrid

«Tout a été plus facile après le troisième but»

«Nous avons réalisé un bon début, en marquant tout de suite. Cruz Azul a eu l’occasion de rouvrir le match, mais l’a ratée. À partir du troisième but, tout a été plus facile pour nous. Nous avons un groupe formé d’excellentes individualités, mais les joueurs sont tous conscients de la tâche et font preuve de beaucoup de rigueur. Maintenant, nous avons quelques jours pour bien récupérer et préparer le match final, quel que soit notre adversaire.»

Mariano Pavone, attaquant de Cruz Azul

«Nous n’étions pas inférieurs en première période»

«Nous avons livré un bon match en première mi-temps. Nous savions bien sûr que ce serait extrêmement difficile. Impossible de ne pas penser à l’occasion que nous avons eue de revenir dans le match, mais le football est comme ça. Nous allons essayer de terminer troisièmes de cette compétition, pour faire plaisir à nos fans à la maison.»

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