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Aucun survivant, plusieurs pistes

Aucune des 118 personnes à bord d'un avion de la compagnie espagnole Swiftair, affrété par Air Algérie, qui s'est écrasé dans le nord du Mali n'a survécu à la catastrophe. Une boite noire a été retrouvée, hier vendredi, au milieu des débris de l'avion désintégré et aidera à déterminer les causes de sa chute. Pour l’heure aucune piste n’est exclue dans l’enquête pour déterminer les causes du crash, mais les conditions météorologiques sont privilégiées

Aucun survivant, plusieurs pistes

«Il n'y a hélas ! aucun survivant», a déclaré le président français François Hollande lors d'une brève allocution télévisée. Avec 51 passagers à bord de l’avion sinistré, la France est le pays qui compte le plus de victimes dans ce drame aérien. «Une boîte noire a été récupérée et acheminée vers Gao», dans le nord du Mali, par les militaires français qui ont sécurisé la zone, a ajouté le chef de l’État français. Les débris de l'appareil, un McDonnell Douglas MD83 à destination d'Alger qui s'est écrasé 50 minutes après avoir décollé de Ouagadougou, ont été repérés jeudi soir par un hélicoptère de l'armée burkinabée dans la zone de Gossi, ville du nord du Mali située près de la frontière avec le Burkina Faso. «Nous écartons depuis le début la possibilité d'un tir depuis le sol, hautement improbable, voire impossible», a déclaré le secrétaire d'État français aux Transports, Frédéric Cuvillier, en rappelant que «les conditions météorologiques étaient extrêmement dégradées».
Les conditions météorologiques pourraient-elles être mises en cause ? C'est l'hypothèse privilégiée pour l'heure, le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, la présente même comme «la plus probable» selon l’AFP.

Attentat «hautement improbable»

«Nous pensons que cet avion s'est abîmé pour des raisons qui tenaient aux conditions météorologiques», a-t-il déclaré sur la radio RTL. Une possibilité qui semble également tout à fait envisageable pour Robert Galan, ancien pilote d'Air France qui a volé pendant quinze ans dans la région. L'hypothèse d'une bombe est-elle vraisemblable ? L'idée a été avancée. D'autant que les conditions de sécurité à l'aéroport de Ouagadougou ne sont pas considérées comme optimales, selon l’agence de presse française.
La présidence française a parlé d'un avion «désintégré». L'explosion d'une bombe lors du vol devenant la seule cause possible d'un éparpillement des débris. «En passant dans un nuage très violent, une aile casse et l'avion part en multiples morceaux, c'est possible, mais j'ai du mal à le croire. Reste après la possibilité de la bombe», selon Jean Serrat, ancien commandant de bord français interrogé par l’AFP.
Il reste aux enquêteurs d’explorer la piste d’un ennui technique. «Tant que l'enquête n'a pas débuté, il est impossible de savoir s'il y a eu problème technique ou non», rappelle M. Galan.
À ses yeux, «aucune hypothèse ne peut se détacher tant que l'étude des débris n'a pas débuté». L'étude des boîtes noires, dont l'une a déjà été retrouvée, permettra de conforter ou d'exclure cette hypothèse technique. 

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