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La Fondation Attijariwafa bank apporte sa pierre à l'édifice

La Fondation Attijariwafa bank a organisé, le 23 octobre à Casablanca, une conférence sur le capital immatériel, animée par trois experts de renom.

La Fondation Attijariwafa bank apporte sa pierre à l'édifice
La valorisation du capital immatériel va permettre au Maroc d’appréhender, non seulement toutes les richesses créées, mais aussi la qualité de leur répartition. Ph. Saouri

Du beau monde à la conférence «Capital immatériel : utilité, évaluation et impact» organisée le 23 octobre à Casablanca par la Fondation Attijariwafa bank. Une thématique d’actualité qui engage l’avenir de notre pays, selon le président-directeur général du groupe Attijariwafa bank, Mohamed El Kettani.
La parole a ainsi été donnée à trois experts de renom : Tawfik Mouline, directeur général de l'Institut royal des études stratégiques (IRES), Jean-Pierre Chauffour, économiste principal de la Banque mondiale pour le Maroc et la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), et Jean-Claude Dupuis, professeur à l’Institut d'administration des entreprises (IAE) de Paris.

Selon Mohamed El Kettani, le Maroc s’est toujours basé, comme la plupart des pays, sur l’indicateur économique classique qu’est le Produit intérieur brut, pour mesurer sa richesse nationale. Selon ce critère purement financier, le Royaume figure dans la catégorie des pays à revenus intermédiaires. Désormais, la prise en compte du capital immatériel, suite au discours royal «historique» prononcé le 30 juillet dernier, à l’occasion de la Fête du Trône, va permettre d’apprécier tous les efforts déployés par l’État, en intégrant, contrairement aux approches financières classiques, d’autres facteurs comme les compétences humaines, la cohésion sociale, la confiance dans les institutions ou encore la sécurité. «La valorisation du capital immatériel va permettre au Maroc d’appréhender, non seulement toutes les richesses créées, mais aussi, la qualité de leur répartition. L’objectif ultime étant d’apprécier au mieux l’impact des grands projets structurants initiés par l’État, sur le vécu des citoyens», a souligné le PDG du groupe Attijariwafa bank.

Selon Jean-Pierre Chauffour, la Banque mondiale s'est intéressée à la notion de richesse des nations et du capital immatériel en raison des limites des agrégats traditionnels de comptabilité nationale tels que le PIB comme mesure du développement économique d'un pays. Le PIB vise à quantifier le flux de production nouvelle de richesse, mais ne prend pas en compte des aspects importants du développement humain, de la durabilité des ressources et de la qualité de la vie.

En empruntant cette voie, le Maroc se positionne encore une fois comme premier pays à évaluer sa richesse matérielle et immatérielle par rapport à plusieurs pays émergents ou en développement, a indiqué, de son côté, Tawfik Mouline. Le Maroc, selon lui, entamera ce chantier en prenant en considération ses spécificités. Le directeur général de l’IRES a ainsi apporté des éclairages sur les critères qui permettent d’évaluer le capital immatériel et la valeur globale du Maroc et sur l’utilisation de ces concepts dans l’élaboration des politiques publiques. Pour sa part, Jean-Claude Dupuis, auteur de l'ouvrage «Économie et comptabilité de l'immatériel. Enjeux du reporting non financier» publié cette année, a fourni une analyse sur le «Capital immatériel et performance des entreprises».

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