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Il a fallu jouer 120 minutes pour connaître enfin l’équipe qui affrontera le Real Madrid, en finale de la 11e édition de la Coupe du monde des clubs, Maroc 2014. San Lorenzo, ultra favori, a dû cravacher pour venir à bout d’une vaillante formation d’Auckland City (2-1).
Dans un Grand Stade de Marrakech garni de supporters argentins, les «Cuervos» ont longtemps peiné, même s’ils se sont créé les occasions les plus franches. La faible température a semblé influencer le début du match, que l’on pourrait qualifier de crispé, en raison de la grande méfiance de part et d’autre. Bien organisés en défense, les «Navy Blues», habillés en blanc pour l’occasion, ont parfaitement tempéré les ardeurs des vainqueurs de la Libertadores. Il a fallu attendre le temps additionnel de la première mi-temps pour voir les filets de Tamati Williams vibrer. Veron décale Emanuel Mas sur la gauche qui centre instantanément à ras de terre pour Barrientos, qui contrôle et décoche un tir imparable du gauche, plein de qualité (46e).
Les Néo-Zélandais ne meurent jamais
En seconde période, les hommes de Ramon Tribulietx démontrent qu’ils ne sont pas en demi-finale par hasard. Pressant très haut et maitrisant les débats dans leur moitié de terrain, les Néo-Zélandais s’offrent même le luxe d’égaliser, par l’intermédiaire d’Angel Berlanga, qui a bien suivi l’action initiée par De Vries (67e). Piqués au vif, les Argentins ripostent par une action d’anthologie de Martin Cauteruccio qui enchaine sombrero et une frappe du pied gauche, renvoyée par le poteau. Mais l’action la plus franche s’est présentée à l’Argentin d’Auckland City, Emiliano Tade, qui manque complètement le geste décisif, seul face à Sebastian Torrico.
L’arbitre siffle la fin du temps réglementaire et les deux formations reviennent pour le temps additionnel. Très vite, la supériorité physique des représentants de la CONMEBOL fait la différence. La fraicheur du substitut Mauro Matos lui permet de suivre un ballon mal dégagé par la défense adverse pour battre une deuxième fois Williams (93e). À partir de ce moment, Auckland n’a plus vraiment présenté des signes de résistance et c’est presque naturellement et sous les chants des supporters argentins que l’arbitre siffle la fin du match et celle de l’aventure d’une équipe semi-professionnelle qui a éliminé les deux formations maghrébines du tournoi et tenu la dragée haute à l’un des prétendants au titre. Pour San Lorenzo, il faudra présenter un bien meilleur visage, pour espérer battre le Real Madrid, samedi sur cette même pelouse.
