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Ban Ki-moon condamne ouvertement les bombardements israéliens

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a qualifié d'«injustifiable» le bombardement d'une école dans la bande de Gaza où ont péri 16 réfugiés palestiniens et demandé que «justice soit rendue». Les marchés non plus n’échappent pas à la tuerie israélienne. Dix-sept Palestiniens ont été fauchés dans celui de Chajaya.

Ban Ki-moon condamne ouvertement les bombardements israéliens
«Aucune d'entre elles (attaques d'écoles de l'ONU) ne semble être accidentelle. Elles semblent être un acte de défi délibéré», a déclaré la Haute Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay.

«Des enfants ont été tués alors qu'ils dormaient à côté de leurs parents sur le sol d'une salle de classe», a protesté le patron de l'UNRWA, Pierre Krähenbühl, en relevant que l'armée avait reçu toutes les informations sur l'école sous responsabilité des Nations unies attaquée par l’armée israélienne. «Ce matin (mercredi), une école des Nations unies qui hébergeait des milliers de familles palestiniennes a subi une attaque répréhensible.
C'est injustifiable, les responsabilités doivent être déterminées et justice doit être rendue», a déclaré Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU rapportait hier l’AFP. «Je veux préciser que la localisation exacte de cette école élémentaire avait été communiquée 17 fois aux autorités militaires israéliennes, notamment la nuit dernière, quelques heures seulement avant cette attaque», a ajouté le patron de l'ONU. C’est la première fois depuis le début, le 8 juillet, de l’agression militaire de l’État hébreu sur la bande de Gaza déjà soumise à un blocus depuis 2006, que le premier responsable des Nations unies fait porter la totale responsabilité sur Israël. Au moins 16 Palestiniens, qui s'étaient réfugiés dans cette école de l'ONU, ont été tués mercredi dernier à l'aube par des bombardements israéliens dans le nord de la bande de Gaza. Enjoignant le pas à Ban Ki-moon, la Haute Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a accusé Israël de «défier délibérément le droit international» dans sa guerre contre le Hamas palestinien à Gaza.

Les USA condamnent, mais réarment Israël

En évoquant les bombardements ayant déjà ciblé des écoles des Nations unies lors de cette même guerre, Navi Pillay a rappelé que : «Aucune d'entre elles ne semble être accidentelle. Elles semblent être un acte de défi délibéré vis-à-vis des obligations résultant du droit international que doit respecter Israël», a-t-elle dit selon l’Agence française de presse tout en ajoutant que «nous ne pouvons pas tolérer cette impunité».
Le 23 juillet, le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a lancé, suite à une demande de la Palestine, une commission internationale d'enquête sur les violations qui auraient été commises dans le cadre de l'offensive israélienne à Gaza. Les membres de cette commission doivent désormais être nommés par le président du Conseil, le Gabonais Baudelaire Ndong Ella.

Les dernières victimes de cette agression israélienne ont jusqu’à présent fait 1.370 morts, la majorité des civils, dont des femmes (enceintes dans certains cas) et des enfants pas plus âgés de dix ans, 245 enfants, selon l'Unicef. Les USA ont également dénoncé le bombardement des écoles onusiennes, mais ont confirmé avoir réapprovisionné Israël en munitions, quelques heures seulement après cet aveu. Malgré la dévastation et le lourd bilan humain, les tirs de roquettes à partir de Gaza n'ont pas cessé et près de 130 tirs ont été recensés par l'armée. Trois soldats israéliens ont péri à Gaza dans un tunnel piégé, portant à 56 le nombre de militaires tués, le bilan le plus lourd pour l'armée depuis la guerre du Liban en 2006. Le drame de l'école de Jabaliya n'a pas été le seul de la journée pour les civils qui ne sont nulle part à l'abri dans un territoire minuscule, enclavé, et soumis à un double blocus israélien et égyptien.

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