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«C’est un choix à juste titre, sachant que l’Arabie saoudite possède un riche patrimoine culturel et civilisationnel, en plus de nos fortes relations séculaires avec ce pays frère», souligne Abdelilah Asri, président de l’Association Assilah pour le développement et le tourisme, organisatrice du Festival. Parallèlement à une riche participation du pays honoré, la deuxième édition du Festival accueillera plusieurs troupes folkloriques patrimoniales de divers pays, notamment la Libye, le Sénégal, les Émirats arabes unis, l’Indonésie, la Roumanie, le Kurdistan, l’Irak, la Palestine et, bien sûr, le pays hôte, le Maroc. «Notre objectif, à travers cette manifestation, est de consolider les relations et les échanges entre les pays participants et faire régner les principes de la paix entre les peuples, tout en faisant des arts et du patrimoine une composante essentielle au service du développement humain, de la culture et de l’identité marocaine. Comme vous le savez, Assilah est une ville touristique, vu sa position stratégique, historique et civilisationnelle. Donc, ce Festival ne peut qu’être le bienvenu par sa population et les gens qui le visitent. C’est, aussi, un plus pour cette cité qui a déjà son Festival international culturel organisé depuis 35 ans. Nous sommes convaincus de l’importance des arts populaires dans la civilisation de chaque nation.
C’est de notre devoir de leur rendre le privilège qu’ils méritent en les faisant découvrir aux jeunes générations et aux autres pays», précise le président de l’Association Assilah pour le développement et le tourisme qui ne ménage aucun effort pour faire de ce Festival une plate forme de rencontre et de dialogue entre les peuples et leur civilisation. «Nous estimons, par le biais de cet événement annuel, faire revivre la ville d’Assih du point de vue touristique et culturel, puis redonner aux arts populaires la place qu’ils méritent en tant que composante potentielle de la société. Car, ils constituent une partie importante du quotidien des Marocains et une référence de l’identité locale», explique Amal Abdeljalil Alami Akhrif, directeur du Festival. Cette opportunité permet, ajoute-t-il, de donner une nouvelle vision des arts traditionnels, nous obligeant à les répertorier et à les faire découvrir, sachant que le patrimoine culturel populaire est une source, par excellence, de créativité dans tous les domaines. «Notre rôle est de le sauvegarder et le pérenniser par tous les moyens».
En parallèle à ce legs ancestral qui sera présenté à travers certains pays invités, le festival programme, aussi, une exposition des arts plastiques et des produits du terroir, ainsi que des rencontres et ateliers animés par des chercheurs et penseurs marocains et étrangers.
