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La famille d'Ahmed Lasky milite pour la préservation de la mémoire du père

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Ministre à plusieurs reprises, député, président de commune et dirigeant de plusieurs grandes entreprises nationales, feu Ahmed Lasky nous a quittés il y a exactement dix ans. Aujourd’hui, sa famille milite pour lui rendre hommage. Ils espèrent qu’une des artères de la ville de Casablanca porte son nom. Il y a dix ans, jour pour jour, disparaissait Ahmed Lasky à l’âge de 73 ans. Grand commis de l’État et fidèle serviteur des institutions nationales, sa famille et ses proches attendent toujours que les responsables de la ville de Casablanca honorent sa mémoire en baptisant l’une des artères de la capitale économique de son nom.

Son fils, Karim Lasky, estime que le dixième anniversaire de sa disparition reste la meilleure occasion pour lui rendre hommage et faire connaitre son parcours aux nouvelles générations. Pour Karim Lasky, «feu Ahmed Lasky mérite de voir son nom sur l’une des grandes artères de la ville qu’il a porté dans son cœur et qu'il a servie pendant plusieurs années.» Avec un parcours académique et professionnel riche, feu Ahmed Lasky avait accédé au poste de ministre des Travaux publics en 1965, alors qu’il était âgé d'à peine de 33 ans. Un des premiers Marocains diplômés de l’école parisienne des Ponts et chaussées, ce natif de Casablanca a été nommé à la tête de Royal air Maroc en 1967.

En 1971, feu Ahmed Lasky fait son retour au gouvernement en tant que ministre de l’Agriculture, puis en chapeautant le département de l’Enseignement supérieur en 1972. Mais c’est en 1976 que le défunt avait fait son entrée dans la gestion de la ville de Casablanca après son élection au poste de vice-président de la commune d’Anfa. Après le nouveau découpage électoral, il deviendra président de la commune de Sidi Belyout.
Le défunt avait aussi accédé au Parlement en tant que député de la ville de Casablanca. Il a pu conserver son mandat durant quatre législatures, une période durant laquelle il a été élu vice-président du Parlement. Aujourd’hui, la famille du défunt continue de militer pour que sa mémoire soit enfin honorée. «Pour que la mémoire de l’enfant de la ville ne soit pas oubliée», conclut son fils Karim Lasky.

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