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Al-Sissi confirme sa candidature à la présidentielle

L'ex-chef de l'Armée égyptienne, le Maréchal Abdel Fattah al-Sissi, a déposé sa candidature devant la Haute commission électorale pour l'élection présidentielle du mois de mai 2014. Cette candidature intervient dans un contexte tendu caractérisé par les attentats meurtriers qui visent policiers et militaires. Le dernier en date remonte à hier mardi où deux policiers et un passant ont été blessés par l'explosion d'une bombe au Caire.

Al-Sissi confirme sa candidature à la présidentielle
Abdelfettaf al-Sissi part largement favori. Ph. DR

La loi égyptienne stipule que chaque candidat doit réunir 25 000 signatures d'électeurs, rassemblées dans au moins 15 des 27 provinces du pays. Pour sa part, al-Sissi a déposé un dossier contenant plus de 460 000 signatures, a précisé son avocat, cité par l’AFP. L'élection présidentielle en Égypte aura lieu les 26 et 27 mai, près de onze mois après la destitution du Président islamiste Mohamed Morsi par l'armée, dont l'ex-chef Abdel Fattah al-Sissi est donné grand favori pour le scrutin. C’est le premier candidat à déposer sa candidature. Selon la loi égyptienne, chaque candidat doit réunir 25 000 signatures d'électeurs, rassemblées dans au moins 15 des 27 provinces du pays. M. Sissi en a rendu plus de 460 000. Pour le moment, outre M. Sissi, deux autres hommes ont dit leur intention de se présenter : le leader de gauche Hamdeen Sabbahi et Mortada Mansour. Selon les experts, ils ont très peu de chances d'engranger un nombre significatif de voix. La candidature de Sabbahi vise à empêcher que le scrutin ne se transforme «en une forme de cérémonie d'allégeance ou un plébiscite», explique à l'AFP Maasoum Marzouk, porte-parole de la campagne, qui y voit «une défaite de la démocratie». C’est également la première fois que l'Union européenne va superviser la présidentielle en Égypte. Le scrutin, qui sera suivi de législatives, doit doter le pays d'un pouvoir élu après dix mois de gouvernement intérimaire et clore la «transition démocratique» promise par l'armée le 3 juillet.

Des policiers et des militaires cibles des attentats

Depuis la destitution de Mohamed Morsi, que les partisans qualifient de «coup d'État militaire» la répression des manifestations a fait, selon Amnesty International, au moins 1 400 morts. En réponse, plusieurs attentats ont ciblé les forces de l’ordre. Le dernier en date remonte à hier mardi lorsque l’explosion d’une bombe a fait trois blessés au Caire, dont deux policiers. Le 2 avril dernier, trois bombes avaient explosé au Caire, tuant un général de la police et faisant cinq blessés. L'attentat a été revendiqué par un groupuscule jihadiste, baptisé «Ajnad Misr», qui a affirmé avoir agi en réaction à «l'intensification de la campagne d’arrestation de nos femmes et de nos filles», selon l’AFP. Le gouvernement, quant à lui, les attribue aux Frères musulmans et assure que 252 policiers, 187 soldats et 57 civils ont été tués dans ces «attaques terroristes» depuis le 3 juillet. Le 16 février, une bombe visant un autobus de pèlerins chrétiens sud-coréens a fait quatre morts dans le Sinaï. Aucun attentat n'avait plus visé des étrangers en Égypte depuis février 2009, quand une Française avait été tuée par l'explosion d'une grenade en bordure du souk de Khan el-Khalili, au cœur du Caire historique. 

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