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Gouvernance de l’Agence urbaine, une distinction au niveau national

La cinquième session du conseil d’administration de l’Agence urbaine d’El Jadida, qui s’est tenue au siège de la province, a créé un événement inédit dans l’histoire des Agences urbaines depuis leur création il y a une trentaine d’années. Il s’agit en l’occurrence de l’adoption d’un nouveau cadre institutionnel de gouvernance.

Gouvernance de l’Agence urbaine,  une distinction au niveau national
la couverture en documents d’urbanisme a atteint un taux de 100% au niveau de la province d’El Jadida et celle de Sidi Bennour.

Cette session particulière, qui a été présidée par Moulay Abdelghani Abou Hani, directeur général de l’architecture et de l’urbanisme, en présence du gouverneur de la province d’El Jadida, Mouâad El Jamaï, et à laquelle était invitée la direction des établissements publics et de la privatisation, a démarré normalement par la présentation de l’exposé de Laaraich El Mostafa, directeur de l’Agence urbaine, qui a détaillé le bilan de l’année 2013 dont les indicateurs sont au vert puisque la couverture en documents d’urbanisme a atteint un taux de 100% au niveau de la province d’El Jadida et celle de Sidi Bennour, ainsi que l’exécution du plan d’action au niveau métier à 86%, sans compter quelque 4.116 projets instruits avec 68,4% d’avis favorables et un montant d’investissement induit d'environ 4,4 milliards de dirhams et une superficie totale mobilisée de 1.254,4 hectares. Mais le rebondissement survient quand le conseil d’administration a entamé le débat sur une série de résolutions portant sur le nouveau cadre institutionnel de l’Agence urbaine d’El Jadida, dans lequel se trouve renforcé le rôle du membre de l’organe délibérant quant à l’administration de l’Agence urbaine et où est ménagée l’opportunité pour les administrateurs d’apporter une valeur ajoutée au travail de cet établissement.

Cette réforme va permettre à l’Agence urbaine d’El Jadida de s’engager sur la voie du changement et de l'amélioration de la gestion, et pourra en plus à rayonner sur les autres Agences urbaines pour la mise en place de ce nouveau cadre institutionnel où l’État, le conseil d’administration et l’Agence auront à jouer, chacun en ce qui le concerne, un vrai rôle pour la croissance du champ d’intervention de l’Agence urbaine. Dans ce cadre, la résolution principale fut approuvée à l’unanimité par l’organe délibérant du projet d’amélioration de la gouvernance établi sur la base de la Constitution et le Code des bonnes pratiques de gouvernance des établissements et entreprises publics du Maroc. Mais le plus important fut la création de comités spécialisés au sein du conseil (comité d’audit, d'investissement, de stratégie et gouvernance) qui auront à coordonner leurs efforts pour concevoir une vision globale de la stratégie d’intervention de l’Agence urbaine, son mode de fonctionnement et surtout son évaluation. À ce sujet, il est important de souligner que le projet de gouvernance de l’Agence urbaine d’El Jadida ne date pas d’hier.

Car l’histoire a commencé avec la sélection de l’Agence en 2011 comme établissement public pilote parmi les dix établissements retenus à l’échelle nationale pour la mise en œuvre des dispositions du Code marocain de bonnes pratiques de gouvernance d’entreprise. Par la suite, elle s’est investie dans ce chantier de bonne gouvernance par de multiples participations aux actions initiées par le ministère de l’Économie et des finances, notamment le programme national «Hakama» financé par la Banque mondiale et le jumelage avec la Fédération allemande. Cette participation au programme national «Hakama» était une véritable opportunité pour cet établissement qui est le premier en son genre au Maroc, car il va lui permettre de s’inscrire dans un vaste chantier de modernisation et de contractualisation et qui va faire l’objet d’un suivi de la part de la Banque mondiale pour accompagner l’adoption et la mise en œuvre de son plan d’amélioration de la gouvernance. Le protocole de ce prêt de la Banque mondiale, d'un montant de 200 millions de dollars US et qui est consacré à la politique de développement, a été signé par le Maroc le 2 décembre 2013.

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