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La loi électorale tunisienne en préparation

La commission de législation générale de l'Assemblée nationale constituante tunisienne a entamé, jeudi dernier, l'examen des propositions de loi électorale devant permettre la tenue, dans l'année, d'élections législatives et présidentielles. Ces scrutins doivent parachever le processus de «transition démocratique» déclenché par la révolution de début 2011 et qui a débouché sur l'adoption d'une nouvelle Constitution fin janvier.

La loi électorale tunisienne  en préparation
L'examen de la loi électorale démarre alors même que l'instance chargée d'organiser les scrutins n'a pas encore été mise sur pieds.

La nouvelle Constitution tunisienne, adoptée fin janvier à l'issue de plus de deux ans de débats houleux et de crises politiques à répétition, est entrée en vigueur le 10 février après sa publication dans le journal officiel.
Cette nouvelle loi électorale devrait trouver un compromis pour éviter la répétition du scénario de l'élection de la constituante d'octobre 2011.

«Un des buts principaux de la révision de ce projet de loi est de diminuer le nombre de listes candidates sans toucher à la liberté de se porter candidat, et ce, par la mise en œuvre de mécanismes garantissant le sérieux
des candidatures», relève Al-Bawsala, une ONG indépendante dans un communiqué repris par l’AFP.
Le début de la procédure d'examen de la loi électorale intervient alors que l'Instance en charge d'organiser les scrutins (ISIE), formée en janvier, n'est pas encore fonctionnelle.
«Nous sommes en train de travailler malgré des dispositifs limités (...). Nous n'avons pas encore le budget, mais après une rencontre avec le Premier ministre Mehdi Jomâa il y a eu un accord sur l'octroi d'une somme qui sera versée bientôt», a indiqué mercredi à la radio «Mosaïque FM» le président de l'ISIE, Chafik Sarsar.

Persistance des violences

Ces tractations interviennent alors que les violences perdurent.
La dernière en date de ces affrontements est un policier et un jeune homme qui ont été tués le 11 courant au centre de la Tunisie, où l'armée s'est déployée devant les institutions et où les écoles étaient fermées depuis mardi dernier.

En début de semaine, la police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser des habitants qui s'étaient rassemblés devant un poste de police pour protester contre l'arrestation de trois personnes pour consommation de cannabis à Jelma, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, ont indiqué des témoins à l'AFP.
C'est à Sidi Bouzid que s'était immolé, le 17 décembre 2010, le marchand ambulant Mohamed Bouazizi, excédé par la misère et les brimades policières, provoquant une révolution qui a fini par donner lieu à la fuite de Ben Ali, le 14 janvier 2011.

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