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Les autorités russes envisagent de couper l'Internet mondial

Les autorités russes envisagent une série de mesures pour pouvoir couper le pays de l'Internet mondial dans des situations d'urgence telles qu'une guerre ou des protestations de masse.

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Les autorités russes envisagent une série de mesures pour pouvoir couper le pays de l'Internet mondial dans des situations d'urgence telles qu'une guerre ou des protestations de masse, a rapporté vendredi le quotidien russe «Vedomosti», cité par l’AFP.
Selon le journal, le Président russe Vladimir Poutine va tenir ce lundi une réunion du Conseil de sécurité russe pour aborder la question. Les autorités envisagent d'adopter des mesures «renforçant la souveraineté du segment russe du World Wide Web», ce qui comprend le pouvoir de couper le pays du réseau mondial en cas d'urgence, indique «Vedomosti», qui cite des sources anonymes.

Un employé d'un grand fournisseur d'accès a toutefois expliqué au quotidien que Moscou ne voulait pas couper la Russie du World Wide Web, mais protéger le cyberespace russe en cas de sanctions supplémentaires de l'Occident qui pourraient affecter l'Internet. Le journal ajoute qu'imposer un contrôle de l'Internet russe ne serait pas simple, puisque celui-ci est, contrairement au Web chinois, profondément intégré au réseau mondial.
Depuis le «protocole de cessez-le-feu» signé entre Kiev et les rebelles dans la capitale bélarusse le 5 septembre, le Président ukrainien Petro Porochenko a proposé de garantir un «statut spécial» provisoire aux régions prorusses de l'Est, assorti d'élections locales en décembre.

Nouvelles négociations de paix

Des offres, adoptées par les députés, au cœur des négociations. Entretemps, l'Union européenne et les États-Unis, qui accusent la Russie de «porter atteinte à la souveraineté de l'Ukraine» en aidant la rébellion avec des armes et des troupes, ont appliqué de nouvelles sanctions à l'économie russe, au bord de la récession. Et Barack Obama a une nouvelle fois fustigé «l'agression» russe lors de la première visite symbolique de Petro Porochenko à Washington depuis son arrivée au pouvoir en mai. Si les concessions politiques de Kiev ont reçu le soutien affiché de Moscou, les rebelles ont jusqu'à présent rejeté toute proposition émanant des autorités ukrainiennes concernant un territoire dont ils réclament farouchement l'indépendance.

Après un conflit de cinq mois qui a fait près de 2.900 morts, Kiev et les Occidentaux considèrent les annonces de Moscou avec la plus grande prudence tant ils accusent la Russie de souffler le chaud et le froid dans ce conflit qui a suscité les pires tensions entre Est et Ouest depuis la Guerre froide.

Des violations répétées de la trêve, dont s'accusent mutuellement les rebelles prorusses et l'armée ukrainienne, ont en outre fait depuis le 5 septembre plus de 32 morts, civils et militaires, selon un comptage de l'AFP à partir des chiffres des autorités locales et de l'armée.

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