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Le Maroc, 29e pays le plus attractif au monde

Le Maroc a gagné deux places dans le nouveau baromètre trimestriel «Renewable Energy Country Attractiveness Index» de Ernst&Young qui classe les quarante pays les plus attractifs au monde pour leurs opportunités d’investissement et de déploiement dans les énergies renouvelables.

Le Maroc, 29e pays le plus attractif au monde
Selon Ernst&Young, la Chine pourrait retrouver sa place de leader dans les prochaines éditions.

Le Maroc est le vingt-neuvième pays le plus attractif au mondial dans les énergies renouvelables. Il est classé premier dans la région Mena et deuxième en Afrique, selon la nouvelle édition du baromètre des énergies renouvelables «Renewable Energy Country Attractiveness Index» établi par le cabinet Ernst&Young. Cet indice trimestriel classe les quarante pays les plus attractifs quant à leurs opportunités d’investissement et de déploiement dans les énergies renouvelables. Il montre que le Maroc a gagné deux places par rapport à la dernière édition, en raison notamment du programme éolien intégré. Rappelons qu’en février dernier, l’ONEE a lancé un appel d’offres pour un mégaprogramme éolien de 850 MW pour environ 1,7 milliard de dollars.

La date limite de dépôt des offres techniques est fixée au 20 juin prochain, date où il sera également procédé à l’ouverture des offres, qui se déroulera en séance publique dans les locaux de l’ONEE-Branche électricité à Casablanca. Cinq groupements d’entreprises sont préqualifiés, dont un constitué par la holding marocaine Nareva, aux côtés de Taqa, Enel Green Power et Siemens. Ce projet de 850 MW se compose de cinq parcs éoliens : «Midelt», 150 MW, «Tiskrad (Tarfaya)», 300 MW, «Tanger II», 100 MW, «Jbel Lahdid (Essaouira)», 200 MW et «Boujdour», 100 MW, à mettre en service entre 2016 et 2020. À fin février, l’ONEE avait déjà pu lever pour ce projet des financements concessionnels à hauteur de 385 millions d’euros et 31 millions de dollars (soit l’équivalent de 4,5 milliards de DH), auprès des bailleurs de fonds.
Par ailleurs, la nouvelle édition du baromètre d’Ernst&Young montre la montée en puissance de l’Asie, avec notamment la Chine (2e), le Japon (4e) et l’Inde (7e) qui renforcent leur position en rattrapant leurs concurrents dans le Top 10.

Les États-Unis demeurent en tête des pays les plus attractifs pour les énergies renouvelables avec un score de 75,2 points. Ils sont donc talonnés par la Chine qui affiche 74,7 points et l’Allemagne (avec 67 points), seul État membre de l’Union européenne à figurer dans le Top 5.
Selon le cabinet, la Chine pourrait retrouver, durant les prochaines éditions, sa place de leader. Ce pays table sur 100 GW d’énergie éolienne supplémentaire et 60 GW d’énergie solaire d’ici 2018, comparé respectivement à 23 et 33 GW pour les États-Unis. Dans ce nouveau classement, le Canada s’arroge la 5e place (60,4 points) détenue auparavant par le Royaume-Uni, qui devient 6e avec 60,3 points. Le classement du Canada a évolué grâce à un nouveau programme de 540 MW lancé à Ontario dont un projet éolien de 270MW pour 716 millions de dollars américains. Le Canada fait partie aujourd’hui des grands utilisateurs et producteurs mondiaux d’énergie produite à base de sources renouvelables. Le pays dispose de la troisième capacité mondiale. Les sources renouvelables génèrent 17% de son approvisionnement total en énergie primaire et plus de 60% de sa capacité totale en électricité. Le Canada est également le sixième consommateur d’électricité au monde. Le gouvernement du Canada veut faire en sorte que 90% de l’électricité du pays soit produite à partir de sources à zéro émission d’ici 2020. Dans le Top 10, figurent aussi la France (8e avec 58,2 points), l’Australie (9e) et le Brésil (10e, 55,6 p).

Au niveau de l’Afrique, l’Afrique du Sud est classée 17e avec 51,5 points devant donc le Maroc (45,9 p) et le Kenya (37e avec 43,4 p). L’Afrique du Sud compte développer un programme éolien de 2,5 GW et un autre solaire pouvant atteindre 9 GW. Le Kenya dispose également d’un nouveau projet éolien de 300 MW sur le lac Turkana qui devrait générer près de 20% de la puissance énergétique du pays. Dans la région MENA, on trouve l’Arabie saoudite qui gagne une place en se positionnant à la 34e avec 44 points. Et c’est la Russie qui ferme le marché avec 40 points. À noter que les indices des quarante pays sont analysés en fonction de trois grands critères (l’environnement macroéconomique et politique, les marchés nationaux des énergies renouvelables, ainsi que les infrastructures et les performances technologiques), et seize paramètres. 

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