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Après Paris, la Chine (Pékin) et l’Inde (Hyderabad), c’est sur le continent africain et plus particulièrement à Casablanca qu’ouvrira la nouvelle École Centrale. Fruit d’un partenariat innovant entre l’École Centrale Paris et le gouvernement marocain, matérialisant un modèle de gouvernance inédit au Maroc, cette nouvelle école décline parfaitement les standards de l’enseignement Centrale Paris et «l’esprit Centrale».
La cérémonie de lancement des travaux de construction du nouveau campus aura lieu le 27 octobre, en présence d’Hervé Biausser, directeur de l’École Centrale Paris, de Mohamed Boussaïd, ministre de l’Économie et des finances et de Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres.
La première rentrée de la branche marocaine de l’école d’ingénieurs aura lieu à l’automne 2015. Centrale Casablanca, basée sur le modèle de Centrale Paris, l’une des écoles d’ingénieurs les plus cotées en France, se situera dans une zone d’aménagement dédiée. L’établissement élira domicile à Bouskoura, dans un campus neuf et équipé des prestations les plus modernes, d’une superficie totale de cinq hectares. Le campus sera un modèle d’écoconception, un lieu de vie respectueux des exigences du développement durable. Il offrira un espace de vie convivial, favorable à des échanges stimulants, propres à une expérience dense.
La vie étudiante sera intimement intégrée au bâtiment des études, afin de mettre en valeur sa vocation pédagogique. Les bâtiments comprendront des salles d’études et des logements prévus pour accueillir 600 élèves, ainsi que différentes infrastructures sportives et culturelles.
La réalisation de l’infrastructure sera prise en charge par le ministère du l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, pour un investissement avoisinant les 8,5 millions d’euros, selon le Centre régional d’investissement (CRI) de Casablanca. Les admissions se feront par deux voies distinctes : un recrutement à la sortie des classes préparatoires en France et au Maroc et un concours parallèle pour les autres admissions, notamment issues du reste de l’Afrique. Le corps professoral sera quant à lui composé de professeurs permanents et de professeurs français. Le cursus du cycle ingénieur de Centrale Casablanca sera une adaptation du programme de Centrale Paris. Les seuls changements concerneront les matières «enjeux de société» et «compétences comportementales» qui seront adaptées au contexte local. L’école sera un établissement public d’enseignement supérieur de droit marocain, porté par la «Fondation École Centrale Casablanca», elle aussi de droit marocain. En fin de cycle, l’école permettra de décrocher au choix un diplôme d’ingénieur d’État marocain ou français.
Plus que former des ingénieurs, sa vocation est d’identifier, attirer et former les leaders de demain, leur fournir le savoir-faire et le savoir-être nécessaires pour leur permettre de révéler leur potentiel pour agir sur les plans international, régional ou local, ainsi que de répondre de façon innovante aux défis de la société du XXIe siècle dans toute leur complexité et en écrire eux-mêmes l’histoire.
