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«Le KAC ne doit plus se contenter de jouer le maintien»

Même s'il a conduit l’AS FAR vers la place de dauphin, lors de la saison 2012-2013, Abderrazzak Khaïri a été limogé l’été dernier. Mais après un court passage dans le Golfe, le buteur de la sélection nationale 1986 s’est engagé avec le KAC de Kénitra, pour succéder à Abdelkhalek Louzani. Khaïri nous parle de ses ambitions avec les Gharbaouis, compte tenu des contraintes.

«Le KAC ne doit plus se contenter de jouer  le maintien»
Abderrazzak Khaïri.

Le Matin : Vous avez passé toute une saison loin du football national. Racontez-nous comment s’est passé votre retour. Et plus précisément au KAC.
Abderrazzak Khaïri : J’ai été contacté par les membres du comité et l’idée m’a beaucoup plu. Le KAC est une grande équipe, qui a beaucoup donné au football national. Aujourd’hui, le club est en mauvaise posture et je compte le remettre sur le chemin des victoires. Il faut se mettre à l’idée de ne plus jouer pour le maintien, mais pour terminer la saison dans la première moitié du tableau.

De belles promesses en effet, mais quels sont les objectifs tracés pour cette saison ?
Comme je vous l’ai dit, nous n’allons plus nous contenter de jouer le maintien dans les dernières journées et risquer la relégation.
Nous sommes engagés en Coupe du Trône, pour laquelle nous comptons aller jusqu’au bout.
En championnat, nous tablons sur la 6e ou la 7e place du classement. Cela fait 5 ou 6 saisons que le
KAC n’arrive pas à grand-chose, nous aimerions répondre aux exigences du beau public de la ville de Kénitra.

Vous avez succédé au grand technicien qu’est Abdelkhalek Louzani, qui s’appuie sur la formation d’équipes de jeunes. Allez-vous poursuivre sur la même lancée ou prôner la rupture ?
C’est clair qu’il y a une bonne base au sein du groupe, avec beaucoup de jeunes joueurs, issus du vivier du club. Le KAC a toujours été un club formateur et qui a donné beaucoup de noms à l’équipe nationale. Je ne vous cache pas que la situation actuelle est très difficile. Je ne dispose actuellement que de 18 joueurs actifs. Mais au courant de cette semaine, les recrutements vont se faire.

Justement. Avec le départ d’Assoufi au WAC, comment comptez-vous remédier au manque en ligne d’attaque ?
Il n’y a pas qu’Assoufi. Comme je vous ai déjà dit, je ne dispose que de 18 joueurs. Une situation à laquelle nous allons remédier prochainement. Deux joueurs seront avec nous après l’Aïd, pour effectuer les tests nécessaires. Il s’agit d’un international du Congo (Brazzaville) et d’un joueur sénégalais, qui se dénomme Niang, qui est fortement pressenti.

Qu’en est-il de la préparation d’avant-saison ? A-t-elle été altérée par les événements qui ont secoué la direction du club ?
Non, pas du tout. Nous gérons exclusivement ce qui est sportif. Les questions d’ordre administratif ne nous concernent pas. Cependant, les joueurs doivent être dans les meilleures conditions pour pouvoir exercer dans un environnement serein. La première de ces conditions est celle de percevoir son salaire à temps. Nous espérons tous que les problèmes financiers actuels seront résolus prochainement, pour que les joueurs soient concentrés sur la compétition.

Quel est le programme que vous avez établi pour l’avant-saison ?
Nous avons disputé un match amical face à la Renaissance Berkane, qui s’est soldé par un match nul (1-1). Après l’Aïd, nous allons observer un stage à Agadir, où 4 matchs sont au programme, face au Hassania, face à l’USMAM, face à l’IZ Khemisset (qui se trouvera également dans la capitale du Souss, ndlr) et enfin contre l’Olympic Dcheira.

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