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Les attentes des compétences marocaines à l'étranger

À l’instar des éditions précédentes, «Careers in Morocco», mène actuellement une étude qui porte sur les compétences marocaines du monde (étudiants et diplômés) et les Marocains revenus au pays après leur cursus universitaire ou une expérience professionnelle à l'étranger. Leurs attentes, les obstacles à leur retour au pays sont autant de questions auxquelles l'étude compte apporter un éclairage précis.

Les attentes des compétences  marocaines à l'étranger
Plusieurs salons “Careers in Morocco” sont organisés un peu partout dans le monde.

Afin de mieux connaître les conditions et les aspirations des compétences marocaines dans le monde, l'initiative «Careers in Morocco» s'apprête à lancer une enquête sur «Les compétences marocaines expatriées et le retour au Maroc : attentes et réalités» pour 2014.

Cette étude, qui sera réalisée auprès d'un échantillon représentatif d'une population cible de près de 43.000 étudiants à travers le monde, portera sur les compétences marocaines du monde incluant les étudiants marocains à l'étranger, les diplômés marocains résidant actuellement à l'étranger et les Marocains ayant fait le retour au Maroc après avoir achevé leur cursus universitaire, ou ayant carrément fait le retour au Maroc. Elle sera réalisée auprès d'un échantillon représentatif des étudiants à travers le monde répartis entre 5 destinations, à savoir la France, l'Angleterre, l'Allemagne, l'Espagne, les États-Unis et l'Italie. «Les compétences marocaines du monde sont aujourd'hui considérées à la fois comme des agents de développement dans les pays d’origine et de changements positifs dans les sociétés d’accueil. Elles jouent un rôle important dans le renforcement de la coopération entre les sociétés d’origine et les sociétés d’accueil.

Depuis 2007, “Careers in Morocco” essaye d’augmenter le nombre des compétences marocaines du monde souhaitant retourner au Maroc», indique-t-on dans un communiqué de l’initiative. Et d’ajouter que : «Les rencontres que nous organisons annuellement à Paris, Londres, Montréal et Dubaï ont pour objectif le contact direct entre les compétences marocaines du monde et les différents responsables institutionnels et privés marocains. Dans ce cadre, “Careers in Morocco” s'est efforcé de mieux connaître les conditions et les aspirations des compétences marocaines du monde et de rester au plus près de leurs opinions à travers la réalisation de cette enquête». Cette étude a pour objectif d’apporter des réponses objectives et argumentées à la question des attentes et des besoins des étudiants et diplômés marocains de l’enseignement supérieur à l’étranger relativement à la question du retour au Maroc. «Careers in Morocco» souhaite également dresser, via cette enquête, un état des lieux des compétences marocaines du monde afin de mettre en évidence les facteurs moteurs et bloquants au retour, de comprendre les attentes des Marocains en terme de perspectives de carrière et intégration sociale, et proposer des éléments correcteurs et des pistes d’optimisation pragmatiques à mettre en place par les professionnels et les organisations marocaines.
Rappelons que cette étude vient élargir, mettre à jour et améliorer l'étude précédente faite en 2011 sur les compétences marocaines en France.

D’après cette enquête, 53% des étudiants et 72% des diplômés interrogés désirent rentrer au Maroc. Ce désir s’explique par une volonté de contribuer au développement du pays ainsi que de se rapprocher de l’environnement familial. En ce qui concerne les raisons qui freinent le retour au Maroc, 28% des étudiants et 30% des diplômés craignent que les salaires ne soient trop bas. Les prétentions salariales des étudiants en France se situent entre 15.000 DH et 22.000 DH. La peur d’avoir des perspectives de carrière peu motivantes au Maroc bloque aussi le retour de ces étudiants. Le troisième frein est la crainte de travailler dans un environnement professionnel peu épanouissant. L’étude de 2011 s’est également penchée sur ce que pensaient les Marocains qui ont décidé de revenir vivre dans leur pays d’origine. Une grande partie d’entre eux se plaint du système de santé marocain, mais aussi du manque de transparence et du mode de vie en général.

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